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  CHRONIQUEURS / Deux mots à vous dire

Le goût de l’optimisme

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François Fouquet Par François Fouquet
Lundi le 14 janvier 2019

Bon, bien voilà, l'année 2019 est entamée!

Et j'ai franchement un goût d'optimisme.

Pas un optimisme naïf. Je dirais plutôt un optimisme impliqué. Pour être conséquent avec mes intentions annoncées par le biais des dernières chroniques, je sais bien qu'il me faut demeurer à l'affût et trouver des façons de m'impliquer et d'influencer le cours des choses (dans la mesure de ce que je peux faire, cela dit...).

Mais je commence ça en mode positif.

J'espère que le nom de la CAQ n'est pas qu'un pompeux acronyme. Ce parti, à la base, a été présenté comme une coalition. Cette notion me donne une sorte d'espoir. L'espoir qu'il peut se laisser influencer par l'intérieur.

Et cela, en principe, est juste et bon!

Un des éléments qui ont coulé les libéraux est cette façon de tout décider, en haut et en vase clos, et de redescendre le message dans le fond de la gorge des commettants en dessous. C'est du moins l'impression que ça laissait. Je me répète, mais certains des ministres libéraux étaient meilleurs que leur parti. Luc Fortin me semble un très bel exemple.

Donc, une coalition. Pour l'avenir du Québec. La CAQ.

Déjà, M. Legault m'a rassuré en congédiant sa ministre de l'Environnement. J'avais prédit que ce serait fait d'ici juin. Il l'a fait en janvier! Et il l'a surtout fait en reconnaissant son erreur, ce qui est aussi rafraîchissant! Tout le monde fait des erreurs, mais très peu l'admettent. Ils préfèrent engager des firmes de communication pour broder une nouvelle vérité autour d'une situation donnée.

J'avoue que ce congédiement de ministre m'a rendu plus positif. Et ce, pour deux raisons : la capacité à admettre une erreur, mais, surtout, le fait que le premier ministre semble comprendre qu'il y a un enjeu environnemental. Ce qui n'était pas le cas au cours des dernières années.

Ça me rend positif d'entendre que Christine Labrie, députée de Québec Solidaire de Sherbrooke, ajuste ouvertement son discours au député de la CAQ, à Orford, Gilles Bélanger, pour défendre le dossier du site d'enfouissement de Coventry, au Vermont.

Je ne sais pas si ça va durer, mais ça regarde plutôt bien.

Et ça change des sempiternelles coquilles vides lancées à gauche et à droite.

Comme la dernière, celle de Andrew Scheer, chef du Parti conservateur à Ottawa. Il souhaite qu'on tienne la discussion, de façon nationale, sur l'exploitation des ressources gazières et pétrolières. Au-delà de la politique. Une vraie discussion.

Ouverte et tout! Une discussion qui tiendrait en compte les impacts environnementaux. Une proposition comme ça de la de la part de Andrew Scheer? Je rêve!

Le réveil a sonné bien vite.

Rien de politique, mais la fin de son énoncé trahit le vide de la démarche : « Nous sommes le seul pays au monde qui a des réserves énergétiques de cette ampleur, mais où il est impossible de transporter notre énergie d'une région à l'autre.

Chaque autre pays avec la richesse de ces énergies naturelles a trouvé une façon de développer, d'exporter et de vendre. »

Rien de politique, dit-il, mais la fin est déjà écrite.

Je n'en peux plus de ces ballons gonflés au gaz hallucinogène qui prétendent porter la vertu, mais imposent un agenda très discutable...

Donc, je suis positif. J'essaierai de le demeurer le plus longtemps possible. Je vous l'ai dit, je ne crois pas aux révolutions instantanées, mais je crois à la théorie des petits pas.

Et je considère que ces petits pas doivent se faire en tenant compte du fait qu'il y a une urgence environnementale, que l'endettement des familles est maladif, que la pression sur le citoyen/consommateur est très grande et que la richesse n'a pas été aussi mal répartie depuis des années.

Ça, ce sont mes considérations personnelles. Je ne crois pas aux miracles. Mais j'espère que l'oreille demeurera tendue de la part des décideurs.

On attribue à Einstein la phrase suivante : la folie, c'est se comporter de la même manière et s'attendre à un résultat différent.

Encore faut-il s'entendre sur le fait qu'il y a un problème! Mais je demeure positif. J'y travaille, en tous les cas...

Clin d'œil de la semaine

Ramer dans le même sens ne garantit pas l'arrivée à bon port, mais l'inverse garantit qu'on n'y arrivera pas...

 


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