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  CHRONIQUEURS / Deux mots à vous dire

La faute aux journalissssses?

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François Fouquet Par François Fouquet
Lundi le 1 octobre 2018

C'est un drôle de mariage obligé que celui des politiciens et des journalistes en période électorale!

Les politiciens ont terminé la campagne en blâmant les journalistes. Et en blâmant surtout l'espace médiatique qui favorise l'un ou l'autre (aucun n'était content, allez savoir qui a raison...).

Bienvenue dans la grande joute médiatique! Mais je ne condamnerais pas les médias dits traditionnels aussi facilement.

Dans le grand cirque qu'est devenue notre vie moderne, chaque citoyen est aussi devenu un journaliste potentiel au sens de la diffusion des informations. Nous avons toutes et tous la possibilité de faire circuler des informations via les médias sociaux qui prennent une très grande place.

Il y a donc de plus en plus de joueurs sur la glace. En campagne électorale, ça fait bien des choses à prévoir!
D'abord, il y a les chefs des partis. Ils sont appuyés par des équipes de spécialistes en communication. Ils cherchent à imposer un agenda ou une stratégie de communication pour arriver à un résultat X.

C'est normal et de bonne guerre.

Ils savent qu'ils ont besoin des journalistes pour transmettre l'information avec justesse. Et ils souhaiteraient bien que ceux-ci se contentent de reproduire les communiqués et déclarations.

Mais les journalistes, de leur côté, cherchent l'information sous la couverture de communication qui est offerte.
C'est aussi normal et de bonne guerre.

Ajoutez à cela tout ce qui peut venir de partout et de nulle part sur les médias sociaux et vous verrez que ce n'est pas simple.

Même traditionnels, les médias répondent à un critère primordial: les lecteurs, auditeurs et téléspectateurs n'investissent que peu de temps à recevoir l'information. Ils recherchent donc des capsules courtes et, surtout, punchées.

La campagne électorale précédente a illustré cet état de fait de façon éclatante. Un certain dimanche matin, Pierre-Karl Péladeau a levé le poing pour montrer sa détermination à œuvrer à l'indépendance du Québec. La campagne s'est terminée ce matin-là. M. Couillard n'a eu qu'à répéter qu'il n'y aurait pas de référendum sous son règne (appuyant sur l'éternel bouton de la peur) et il ajoutait, en bonus : « on va s'occuper des vraies affaires ». En expliquant le moins possible ce qu'étaient les vraies affaires. L'avenir nous l'a dit, mais l'élection était gagnée.

Cette année, c'est plus compliqué. L'épicerie à 75$ de Philippe Couillard rivalise avec la méconnaissance du dossier de l'immigration de François Legault. Et Jean-François Lisée a ressorti le marxisme pour brouiller les cartes dans la foulée de l'attrait nouveau exercé par Québec Solidaire. Pour la première fois de notre histoire, quatre partis se battent et sont souvent au coude à coude dans les différentes circonscriptions.

Ma question est la suivante : est-ce que ce n'est pas nous, électeurs, qui recherchons ce type de phrases punchées? On blâme les journalistes qui en font leurs manchettes, mais allons-nous plus loin dans notre démarche de réflexion?

Cette année, je sens que nous allons un peu plus loin. Tout en admettant qu'il y a quelque chose de réconfortant dans le fait de tomber sur « des phrases qui tuent »...

Au moment où vous lirez ces lignes, le résultat de l'élection est connu ou non, c'est selon.

Mais un fait demeure : plus que jamais, il nous appartient de ne pas voter que pour la bouille du candidat qui nous revient le plus. Les enjeux sont là, il faut dépasser l'image et pousser plus loin la réflexion.

Il faut aussi se méfier un brin des courants des médias sociaux où tout et n'importe est diffusé par les « journalisssses » que nous sommes tous potentiellement devenus avec les nouveaux outils de communication.

Clin d'œil de la semaine

Étrangement, il n'y a que sous un régime marxiste qu'on pourrait faire une épicerie familiale pour 75$ par semaine. On fait quoi avec ça ?

 


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