C'est en grande pompe que Marie-France Turcotte, ministre de l'Environnement à la Cité-école Louis-Saint-Laurent et les membres de son comité ont procédé à l'inauguration officielle de 3 îlots de récupération, installés entre les murs de la maison d'enseignement. Après deux ans de travail acharné, Mme Turcotte a su trouver le financement nécessaire à la réalisation de ses objectifs, récupérer le plus possible, même les périssables.
La présence des représentants des IGA de Cookshire, Gilles Denis et d'East Angus, Louise Tardif, du Forum jeunesse Estrie, Djamila Ousmane, tous trois bailleurs de fonds, a été remarquée. Le maire de la Ville de East Angus, Robert Roy, le technicien en environnement de la MRC, René Vachon, et des enseignants de la Cité-école ont participé aux réjouissances. Claude D. Giguère, directeur de l'établissement scolaire, a souligné la persévérance de la ministre: « Elle laisse sa marque au sein du ministère de l'Environnement ». Finissante, elle cède son siège à Coralie Laroche, nouvellement élue.
Madame Turcotte racontait lors de son allocution, combien elle et les membres de son ministère ont consacré des mois et des mois pour trouver le financement nécessaire à l'achat de ces îlots divisés en trois pour contenir la matière compostable, les contenants métalliques et plastiques et les papiers. Louise Tardif et Gilles Denis, grâce à une subvention du Fonds Éco IGA, ont complété la mise avec 3 000 $. Mme Ousmane a fait partie du comité d'analyse du projet. Elle a qualifié l'initiative de « bonne présentation avec des buts bien définis ». Par le biais du programme Passe à Go, elle a offert un chèque de 1 000 $ pour sa concrétisation.
M. Denis, ardent promoteur de la protection de l'environnement et du principe de redonner une deuxième vie aux aliments invendus en les transformant, se réjouit du geste posé par la ministre de l'Environnement. Lui qui encourage l'initiative Mijotons ados, aimerait voir encore plus d'activité de récupération, surtout en ce qui concerne le compostable. « Même si en campagne, on composte beaucoup, j'aimerais trouver un moyen de ramasser encore plus de matières putrescibles dans les villes et villages de la région », confie-t-il. C'est pour cette raison qu'il a appuyé la démarche auprès de IGA pour l'achat d'îlots.