Donner le bilan du souper paroissial, c'est non seulement dénombrer les entrées, les repas servis, les commanditaires qui ont contribué généreusement aux recettes, mais c'est aussi se rappeler l'équipe qui a osé entreprendre une telle aventure dans un contexte social où la culture du moi est souvent plus valorisée que le service rendu à une collectivité.
Comme dans les pièces d'une mosaïque, c'est mettre un nom et un visage sur toutes les fonctions remplies : planter et récolter les choux locaux, faire la salade, cuisiner les dindes, peler et cuire les carottes, cuire et piler les pommes de terre, trancher le jambon, acheter les pains, contribuer à la collection de desserts, faire la publicité, vendre les billets, rechercher les bénévoles, monter la salle, décorer les lieux, préparer le café, le bouillon, accueillir les visiteurs, servir le menu, présenter un assortiment rêvé de desserts, servir et desservir aux tables, laver la vaisselle, installer les prix du tirage, procéder au choix des gagnants, faire le ménage et après le bilan, l'évaluation en vue du prochain.
C'est une aventure qui implique plus d'une cinquantaine de bénévoles qui acceptent de permettre à toute une collectivité de vivre un rassemblement autour d'une bonne table. Certains le font en famille, d'autres en profitent pour revoir de vieilles connaissances. Tous se rendent compte que quantité de jeunes s'investissent aussi pour aider dans l'effort et dans le plaisir. La preuve, c'est qu'ils reviennent!
La mosaïque des visages aurait eu, cette année, des ressemblances parce qu'une douzaine de jeunes du service avaient dans la salle un parent ou un grand-parent qui y travaillait aussi. L'exemple est un bon maître! Prenez le temps de vous rappeler les visages, vous trouverez peut-être les associations!
Merci à vous tous qui étiez les pièces de cette belle mosaïque et à vous qui avez constitué la cohorte des « clients » heureux de partager avec d'autres. Vous avez, ensemble, permis la réussite de cet évènement annuel.