Ne vous est-il jamais arrivé de croire que tout était mis en œuvre pour qu'il y ait constamment quelque chose de désagréable dans votre vie ? Ça va bien dans vos amours, dans votre famille et dans votre jardin, mais le fisc fédéral vous tombe dessus. Vous filez le parfait bonheur en galante compagnie sur la route de ceinture de la Gaspésie et, crac, un flic aussi laid que bête vous colle une contravention bien salée. Vous saisissez l'idée ? J'ai une sorte d'équivalent en informatique.
Depuis Windows Vista 64 bits, mon PC n'a jamais crashé sournoisement et depuis Windows 2000, grâce à la furtive collaboration de NOD 32 (Eset), je n'ai jamais attrapé de code malicieux. Tout au plus quelques espiogiciels édentés que Malwarebyte a rapidement dévorés. Et, d'après ce que je peux lire, Win 8 (quand je l'aurai installé sans Metro si possible) pourra être aussi exemplaire que Win 7. Évidemment, je pourrais agir sans réfléchir et tout ramasser ce que les cybertruands veulent me faire gober, mais je ne suis pas encore tombé dans leur panneau; sur le WWW, je suis extrêmement méfiant. Bref, c'est désormais la paix et la tranquillité d'esprit du côté de Windows, un SE devenu fiable et bien protégé.
Donc, il n'y a plus rien de désagréable chez moi du côté sécurité informatique ? Faux. Tout le temps où Windows était constamment attaqué et où la sécurité de mes PC était une préoccupation constante, mes Mac, machines bien étranges quand on est habitué à Windows, constituaient un havre de paix. Rien de fâcheux ne semblait y être possible, aucune organisation criminelle n'ayant le temps de s'attaquer au rigoureux OS X. Qui plus est, le jeu n'en valait pas la chandelle pour des raisons de part de marché.
Mais cela est désormais une vision du passé. La famille Flashback ou Flashfake en a fait la démonstration récente en infectant au moins 500 000 machines (chiffre de la semaine dernière). Les Mac peuvent désormais attraper la chtouille ! Fini le petit paradis de toutes les félicitées.
Nuance. OS X est naturellement bien protégé contre les virus, mais il est aussi vulnérable par rapport aux chevaux de Troie ou aux « rootkits » qu'une machine Windows, voire Linux ou Unix. On sait que depuis quelques années, l'essentiel de l'offensive criminelle se fait avec ce genre de bibittes. En gros, elles s'installent avec la collaboration naïve ou étourdie de l'utilisateur. On l'a leurré. Il a été déjoué. On lui a fait miroiter des trucs. On a prétendu des choses. Il a gobé. La bibitte s'installe.
Dans le cas de Flashback ou Flashfake, du code malveillant qui profite d'une fissure dans Java, le Mac infesté devient un zombi nyctalope intégré dans un botnet affecté à une opération de pourriel, d'attaque ciblée ou de déni de service. Pourquoi nyctalope ? Parce que la majorité des utilisateurs de Mac ne les ferment jamais, une fois leur journée terminée; ça se passe ainsi de ce côté de la Force.
Tant et si bien qu'un peu inquiet, je me suis retrouvé ce matin chez Kaspersky, une fabricante de logiciels de sécurité et j'ai passé le test Flashbackcheck. Il n'y avait rien, mais on m'a quand même avisé que ma version de Java n'était pas à jour. Ça, je le savais, Apple cherchant à refiler ce fardeau à Oracle, la proprio du code, qui, elle, se fait tirer l'oreille. Heureusement, au travers des mises à jour disponibles ce matin pour ma machine, il y en avait une sur Java, la 2012-003 (prise d'écran ci-haut), laquelle corrigerait le problème soulevé par Flashback. Vrai ? Faux ? Ingénierie fiable ? Boulechite marketing ? Le temps le dira.
Sauf que le mal est fait. Il va désormais falloir que je sois aussi prudent du côté Mac que je le suis du côté Windows. Compte tenu de la nature du Mac, l'ajout d'un antivirus serait farfelu, du moins dans l'état actuel des choses, mais peut-être que certains utilisateurs y songeront. En un mot, ma belle tranquillité est révolue. Le Mac a désormais associé au mot « inquiétude » en ce qui a trait à ma sécurité informatique.
Quelques petites vites
Tandis que le diable est aux vaches du côté de RIM, la fabricante ontarienne du BlackBerry, au moment où les entreprises occidentales l'abandonnent au profit, surtout, des iPhone/iPad d'Apple et alors que les charognards industriels sont en train de mesurer les restes qu'ils pourront vraisemblablement bâfrer sou peu, le joyau technologique de Waterloo décide d'ouvrir des boutiques spécialisées dans le golfe Persique. Ainsi, une première échoppe de 1 500 pieds carrés sera bientôt inaugurée à Dubaï, site de toutes les extravagances urbanistiques. Et, si on en croit l'agence Bloomberg, d'autres sont à venir, incluant à Nairobi au Kenya et à Lagos au Nigeria. Puis, ce sera au tour de l'Asie. L'idée ? Comme les ventes ne fonctionnent plus en Occident, RIM entend placer ses billes sur les marchés émergents. Vous y croyez, vous ?
Avez-vous vérifié récemment les prix en dollars canadiens des mémoires de stockage SSD (Solid State Drive) ? Elles approchent un dollar du Go. C'est peut-être encore cher, mais ce l'est moins qu'avant et, compte tenu des performances, de plus en plus intéressantes. Par exemple, j'ai trouvé chez NCIX des disques SSD de type SATA 3 à prix abordables, p. ex. un 128 Go de Crucial à 140 $, un 120 Go d'OCZ à 130 $ et un 120 Go de Mushkin à 115 $. Peut-on parler d'un début de tendance ? Je le souhaite vivement. Car, advenant un engouement, non seulement la concurrence forcera les prix vers le bas, elle obligera une forte croissance côté capacité. À quand un 500 Go SSD à 250 $ ?>
Samsung aurait dépassé Nokia comme étant le principal fabricant de téléphones mobiles au monde. Dans un document rendu public mercredi et dont je vous ai parlé hier, la géante finlandaise déclare avoir vendu 83 millions d'appareils, incluant 2 M de Win Phones Lumia, au cours du premier trimestre 2012. Or, Reuter estime que Samsung en aurait vendu 88 M durant la même période, Bloomberg fait grimper ce chiffre à 92 M et Asymco le ramène à 85 M. Autrement dit, Samsung aurait coiffé Nokia au poteau. Quelle époque !
Stefanou, un habitué de ce blogue du temps de la Cyberpresse, pose quelques questions logistiques quant à l'actuelle mouture:
(Q) Puisqu'il ne semble pas possible de s'inscrire en tant que participant à la section commentaires, risque-t-on de voir notre pseudonyme être usurpé par le premier venu ?
(R) Depuis mars 2011, aucun incident de ce genre n'a été signalé et je veille au grain. Si jamais un désagrément survenait et survenait encore, je devrai probablement rétablir l'obligation de l'inscription vérifiée.
(Q) Ceux qui associent une image de profil à leurs commentaires, comment font-ils ?
(R) Ils suivent les instructions de Gravatar.com
(Q) Je suis en mesure de « poucer-vert » et de « poucer-rouge » sur les commentaires des autres, mais pas sur les miens. Je n'ai pas besoin de le faire, on s'entend, mais pourquoi ai-je droit à de petites mains blanches vides? Comment le système sait-il que ces commentaires sont de moi, alors qu'aucun module de connexion n'est en marche ? Adresse IP ?
(R) Adresse IP.
(Q) Enfin, dois-je comprendre qu'il nous est impossible de corriger un commentaire mal foutu ?
(R) Hélas oui. WordPress utilise un texteur dont la nouvelle version est boguée. Tant et si bien que je l'ai désactivée.