Une opération policière menée dans la nuit de samedi à
dimanche 30 mars 2025 a mené à l'arrestation de quatre individus pour possession
d'armes, après l'interception d'un véhicule suspect au centre-ville de
Sherbrooke.
Vers 3 h du matin, une équipe de patrouilleurs du Service de
police de Sherbrooke a procédé à l'interception d'un véhicule près du 1470 rue
King Ouest. Lors de l'intervention, un des passagers a tenté de se soustraire
aux autorités en fournissant une fausse identité. Alors qu'il quittait le
véhicule, les agents ont remarqué la présence d'armes prohibées à l'intérieur
de l'habitacle.
Devant cette découverte, des renforts ont été appelés afin
de sécuriser la scène et de permettre une fouille approfondie du véhicule. Les
policiers ont mis la main sur plusieurs armes dites d'opportunité, incluant un
bâton de baseball, du répulsif à ours et des couteaux. De plus, des armes à
feu, des munitions et de l'équipement de protection balistique ont été saisis.
Quatre individus
arrêtés
Au total, quatre personnes ont été appréhendées et font face
à diverses accusations devant la Cour :
- Un homme de 18 ans, résident de l'Estrie, accusé de
possession d'arme dans un dessein dangereux, possession d'arme à autorisation
restreinte et bris de conditions.
- Un homme de 35 ans, résident de Victoriaville, accusé de
possession d'arme dans un dessein dangereux et de possession d'arme à
autorisation restreinte.
- Un homme de 35 ans, résident de Montréal, accusé de
possession d'arme à autorisation restreinte et de bris de conditions.
- Une femme de 40 ans, résidente de Victoriaville, accusée de
possession d'arme et de bris de conditions.
Une enquête toujours
en cours
En plus des policiers patrouilleurs, plusieurs enquêteurs
ont été déployés sur le terrain dimanche afin de faire avancer l'enquête. Bien
que le travail sur le terrain soit terminé, l'enquête se poursuit pour
éclaircir les circonstances entourant cette affaire.
Les suspects, tous déjà connus des forces de l'ordre, ont
comparu par vidéoconférence dimanche et sont demeurés détenus en attendant la
suite des procédures judiciaires.
Source : Benoit Pellerin, relationniste, Service
de police de Sherbrooke