À l'occasion du 50e anniversaire du Cégep de Sherbrooke, nous commémorons son histoire, son évolution, et partageons quelques anecdotes...
Qui aurait cru que, 50 ans après son ouverture, le Cégep de Sherbrooke aurait permis à des milliers d'étudiants et étudiantes de découvrir de nombreux pays aux quatre coins du monde?
La formule de stage à l'étranger débuta par un séjour au Nicaragua à la fin des années 1980. Aujourd'hui, plus de 15 programmes d'études du Cégep offrent la possibilité de s'envoler vers des pays de l'Europe, de l'Afrique ou de l'Amérique latine. Ce ne sont pas moins de 300 étudiantes et étudiants qui profitent des séjours à l'étranger chaque année.
Photo : Des étudiantes lors de leur séjour au Vietnam (2017).
Se dépayser pour mieux se connaître
Les motivations qui poussent les étudiantes et les étudiants à partir à l'étranger sont multiples. Que ce soit pour vivre un rêve de jeunesse, sortir de leur zone de confort ou découvrir une nouvelle culture, tous quittent Sherbrooke motivés par la curiosité de l'inconnu. D'autant plus, effectuer un stage dans son domaine d'études est l'occasion idéale pour confirmer son choix de carrière.
D'après Chantal Laplante, conseillère à l'internationalisation au Cégep de Sherbrooke, les jeunes qui décident de se lancer dans l'aventure d'un séjour à l'international ont une soif indéniable d'apprendre. « Aujourd'hui, les jeunes veulent tout connaître. C'est une génération qui prend sa place, qui veut faire une différence dans le monde, et surtout qui voit des possibilités partout ».
Photo : Lower Hutt, Nouvelle-Zélande
Le Cégep aux quatre coins du monde
Au fil des années, plusieurs partenariats et relations de confiance se sont développés à l'international. En 1997, l'ampleur de la demande et des possibilités était telle que le Cégep mit sur pied le Service de l'internationalisation. Ce dernier se consacre à la coordination des différents projets de mobilité étudiante. Depuis sa création, les projets se sont multipliés et le nombre de pays visités par les stagiaires du Cégep a considérablement augmenté : Inde, Vietnam, Bolivie, Tanzanie, Pays-Bas, Martinique, Seychelles, Grèce, ... et la liste continue.
Photo : Un groupe du Cégep de Sherbrooke lors d'un séjour en Turquie.
Vivre une expérience marquante
La durée du séjour et la destination d'un stage varient selon le programme d'études. Par exemple, un stage du programme Technologie du génie civil en France peut durer quatre semaines, tandis qu'un autre dans le cadre des Techniques de bioécologie au Brésil peut s'étaler sur quatre mois.
Dans tous les cas, les participantes et les participants reviennent transformés par l'expérience. « À leur retour, on a l'impression que ces séjours ont semé une graine dans leur esprit. Ils reviennent avec une vision différente du monde, et parfois aussi d'eux-mêmes. Très souvent, c'est au retour d'un stage à l'étranger que les jeunes définissent leur cheminement professionnel ou se réorientent », de dire Mme Laplante.
Comme exemple, Chantal Laplante cite l'histoire de diplômés, qui avaient fait un stage au Sénégal. Ils avaient été tellement touchés par leur expérience, qu'ils sont retournés plusieurs années après pour fonder leur propre ONG. C'était en quelque sorte leur manière de redonner au suivant.
Grâce aux séjours à l'étranger, les étudiantes et les étudiants du Cégep de Sherbrooke sont exposés à un monde de possibilités. Ainsi, au fil des années, plusieurs stagiaires ont choisi une visée à l'international pour leur carrière, notamment au sein de Médecins sans frontières ou de l'ONU.