Ce matin, un manque d'ambulances dans la région de Sherbrooke a
occasionné un temps d'attente excessivement long. Un patient en
arrêt cardiaque à Coaticook a attendu 29 minutes avant qu'une
ambulance arrive, un temps d'attente beaucoup trop long qui aurait pu
être évité avec plus de ressources. Cette situation inquiète les
citoyens et les professionnels de la santé, qui demandent plus de
moyens pour le service ambulancier.
Tout a commencé par
une urgence à Sherbrooke, qui a forcé la deuxième ambulance de
Coaticook à se déplacer pour un accident. Cela a laissé la
municipalité sans ambulance disponible au moment où un citoyen en
avait un besoin urgent. L'ambulance de remplacement est venue de
Stanstead, ce qui a retardé les secours de près d'une demi-heure.
Normalement, une ambulance basée à Coaticook aurait pu arriver en
seulement quatre minutes. Ce retard, dans une situation critique,
soulève des questions sur l'organisation des services d'urgence dans
la région.
Ce problème n'est pas nouveau : le manque
d'ambulances cause souvent des délais dangereux pour les patients.
Plusieurs professionnels du milieu de la santé et de la sécurité
publique jugent la situation inacceptable. « Chaque minute compte en
cas d'urgence, il est essentiel d'avoir assez d'ambulances pour
répondre rapidement », explique Samuel Côté, président du
Syndicat des paramédics de l'Estrie - CSN. Il prévient que ce
type d'incident pourrait se répéter si rien n'est fait.
Les
autorités sont appelées à revoir la répartition des ressources et
à agir rapidement pour éviter d'autres drames. Ajouter des
ambulances dans les villes qui en manquent pourrait faire une grande
différence pour la sécurité des citoyens. La population de
Coaticook et des environs a droit à un service rapide et efficace,
surtout pour les urgences vitales.
Le syndicat des
paramédics de l'Estrie - CSN demande aux décideurs d'agir sans
attendre pour éviter d'autres drames. Plus de financement et une
meilleure organisation des services ambulanciers sont essentiels pour
assurer la sécurité de tous.
Source : Samuel Côté,
président du syndicat des paramédics de l'Estrie - CSN