Amanda et son frère, Jos Hamel, de Horti-Plus, pratiquent la serriculture. Ils ont ouvert leur magasin et leur serre, il y a deux ans. Installés sur la route 112, tout près de l'aéroport, leurs équipements font partie d'une terre agricole où sont produits des sapins de Noël.
Durant la période estivale, leur entreprise offre une large gamme de fleurs et de légumes en panier de même que certains arbustes fruitiers comme des bleuets. Ils vendent aussi des arbres en pot ou à racines nues.
« Le commerce est en transition », explique Léo Hamel, leur père. Lui-même pépiniériste, il exploite sa ferme à Eaton Corner dans Cookshire-Eaton. Amanda mentionne qu'avec sa collaboration et un prêt de la Financière agricole, ils ont pu démarrer leur entreprise à laquelle se sont joints deux autres de leurs frères. Leur père participe aussi au financement pour les aider. Amanda et Jos visent à jardiner, en serre, de mars à novembre. Ils souhaitent élargir la gamme de leur production en multipliant des variétés de vivaces, d'annuelles et de légumes en pots ou en jardinières.
Pour atteindre cet objectif, ils participent à un projet de recherche de l'Institut québécois de développement de l'horticulture ornementale pour trouver la meilleure et plus économique source d'énergie pour chauffer les serres. Ils comparent pour l'instant, le gaz naturel et la biomasse.
D'un point de vue écologique, M. Hamel explique qu'ils utilisent un système de gicleurs avec récupération d'eau qui retourne dans le circuit d'arrosage. Dès ce printemps, ils vont fixer un goutte-à-goutte directement dans les pots pour éviter aussi le gaspillage de cette ressource.
Consciente du peu d'informations sur les effets que pourrait avoir le Projet de développement de la zone agricole (PDZA) sur leur entreprise, Mme Hamel indiquait qu'elle va en suivre le déroulement. En 2010, la production en culture abritée a généré près d'un quart de millions de dollars en revenus dans le HSF.