Le titre de votre article, annonçant votre départ à la retraite dans le dernier numéro du journal, « Voici ! Voilà ! » nous incite à vous remercier du fond du cœur pour votre qualité de journaliste et comme légataire d'une certaine culture de l'information que vous assumiez de manière factuelle, efficace et profondément humaniste.
Pour vos qualités de journaliste
D'abord, votre présence chaleureuse, sur les lieux de l'action, votre rigueur journalistique, votre écoute bienveillante, votre ouverture d'esprit, la qualité de la langue écrite sont quelques-uns des éléments qui ont rattaché davantage tous vos lecteurs-citoyens à notre journal régional. Qu'il s'agisse d'articles traitant des activités socioculturelles et sportives de toutes les municipalités de notre MRC, toujours vous inscriviez la rigueur et la fidélité aux faits. En ce sens, vous êtes un journaliste et reporter exemplaires. Les informations partagées s'avèrent des ingrédients essentiels à la qualité de vie de nos citoyens et sont une source d'inspiration pour nos futurs leaders sociaux et politiques. Votre style, votre couleur étaient une invitation à vous lire ! Votre souci d'objectivité n'excluait en rien votre profond humanisme. Cet aspect, nous pouvions le sentir derrière les mots. La justesse de vos écrits et le ton bien personnel témoignaient de votre enracinement et de cette passion pour une information de qualité, dans la fidélité aux faits et votre profond souci de bien choisir le mot qui parle et dit vrai ! Cette fierté, non verbalisée, c'est une terre nouvelle pour les pousses sociales nouvelles, à venir... Vous avez été, à votre insu, cette courroie de transmission d'une chaîne de valeurs qui vont perdurer dans le temps.
Pour votre présence à notre Cité-école
Nous, tous les membres de la Cité-école, bien greffés à l'âme de chacune de nos communautés, pouvons témoigner de ces qualités. On pense, par exemple, à la remise des bulletins dans les villes et villages, au Parlement au secondaire avec l'association des maires ou lors des soirées des bourses-reconnaissance dans chacune des 13 municipalités. Vos articles nous retournaient l'image que nous existions... et bellement... pour chacun de nos jeunes citoyens. Cette existence solide, nous pouvons la mesurer à l'échelle de la persévérance, de la diplomation et de l'excellence ! Vous étiez là, avec nous, lors des premiers balbutiements du projet de Cité-école... Vous avez traduit en mots et images, pour vos lecteurs, dont nous sommes, une vision de qualité de notre école publique, ici... la Cité-école Louis-Saint-Laurent. Telle était notre réalité ! Que de photos et textes pertinents ! Vous étiez, pourrions-nous dire, un de nos citoyens, au cœur de la Cité, tant vous saisissiez, de l'intérieur, tout le sens, les nuances et le non-dit profond du projet de Cité-école. On sentait votre intérêt pour toutes les activités auxquelles nous vous invitions. Sans la précieuse collaboration de notre journal régional, je ne sais trop si la vitrine de notre réalité pédagogique, vue de l'extérieur, serait aussi inspirante. Vous avez su semer au cœur de nos jeunes une fierté qui va perdurer dans le temps...
S'il est vrai qu'une facette de notre identité est aussi tributaire du regard des autres et de cette liberté acquise par une juste et saine information, le regard du journal Le Haut-Saint-François et plus particulièrement, le vôtre, rigoureux et incontournable, feront désormais partie des grands moments de la petite histoire de notre Cité-école. Nous voici, nous voilà pour vous dire collectivement merci !
Charles Labrie, enseignant, et Renée-Claude Leroux, agente de développement