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  CHRONIQUEURS / Deux mots à vous dire

De retour après la pause

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La pause du temps des Fêtes se termine. Retour à la normale. Lundi annonce donc la rentrée. L'école, elle reprendra mardi. Faut bien planifier.

Si ce n'était que de moi, je laisserais le bouton pause enfoncé un peu plus longtemps. Pas que je sois particulièrement fatigué. Non, pas tant. Je revendiquerais un peu de temps de réflexion. Juste ça.

C'est peut-être moi qui suis lent à faire la chose (la réflexion, j'entends...) allez savoir, mais je vois deux choses : soit on ne réfléchit plus beaucoup, soit on le fait en quelques secondes. Mais, en y réfléchissant bien, la deuxième option ne tient pas la route. Réfléchir en un clin d'œil, c'est réfléchir comme le fait un miroir: il renvoie en un rien de temps une image déjà vue.

Il me semble juste qu'on aurait besoin de s'arrêter un brin, comme collectivité.

Je me dis qui si on laissait le bouton pause enfoncé, on retarderait l'arrivée de Trump le 20 janvier. Je sais que ça ne se peut pas. Je sais. Mais quand même. J'ai tellement l'impression qu'il a été élu par et à cause d'un manque minimal de réflexion que je me dis qu'on devrait pouvoir se reprendre. Mais ça changerait quoi? Je ne veux pas être trop pessimiste, mais j'ai l'impression qu'il serait élu avec plus de voix encore si le vote était repris.

Vous savez, quand le début de notre réflexion est de se dire : « lui, au moins, il va dire les vraies affaires » et que la fin de notre réflexion est de dire : « lui, au moins, il va dire les vraies affaires », c'est peut-être qu'un ensemble vide vient meubler l'espace entre le début et la fin de la réflexion.

En plus, on ne lit plus. On ne s'informe qu'en capsules sur le Web. Bonjour esprit critique.

Il faudrait s'arrêter pour réfléchir. Un peu, au moins. Oublions les États-Unis, ici, on a des petites remises en question à faire. Ne serait-ce que pour se demander ce qu'on veut. Comment souhaite-t-on que ça se passe, notre vie collective ?

Pour le grand plaisir des partis politiques, on n'agit plus, on finit, parfois, par réagir. Alors, qu'on passe des lois importantes la veille de Noël sous le bâillon, on s'en fout. Qu'on fasse voter des projets de loi mammouths à peu près impossibles à déchiffrer, on s'en fout. Qu'on entretienne la langue de bois et le mensonge, on s'en fout.

Rien ne nous fait réagir. Sauf les vraies affaires...

Quand, par exemple, les équipes de déneigement de la ville se laissent déjouer par une micro tempête de neige, grésil et verglas. Tempête qui a surpris tout le monde, ça, on ne s'en fout pas! Et on accuse. Et on gueule. Et on insulte. Et ça fait, trouve-t-on, de la bonne radio. Déprimant.

Et quand la citoyenne qui utilisait le transport en commun, ce soir-là, dit « J'ai failli aller m'acheter un billet de 6/49 en sortant de l'autobus tellement j'ai eu peur de ne pas m'en sortir vivante », il n'y avait personne pour lui demander si, peut-être, elle n'exagérait pas un brin.

Les vraies affaires...

Mais quand, au nom du sauvetage du Québec autorevendiqué par M. Couillard, on coupe les vivres d'organismes communautaires qui ont une mission essentielle, oups, là, on est trop occupés pour s'insurger.

Et quand on se fait dire que rien, mais là, rien, Madame, Monsieur, n'a été coupé quand on parle des services aux différentes clientèles du secteur public, on croit ça les yeux fermés, sans même s'informer.

Un peu de réflexion nous ferait du bien.

Mais je crois qu'on ne sait plus comment faire.

Au pire, on se contentera de botter le derrière des déneigeurs quand on aura un trop-plein.

Clin d'œil de la semaine
Notre plan pour l'année qui vient ? Ben, on verra, là...


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