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  CHRONIQUEURS / Deux mots à vous dire

Plus ça change…

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Photo : La dernière fois, en 2013, même pas 45% des citoyens se sont exprimés à Sherbrooke.
François Fouquet Par François Fouquet
Lundi le 30 octobre 2017

Il n'y a pas grand-chose de neuf sous le soleil automnal électoral de Sherbrooke. Facebook et les médias sociaux s'invitent encore plus dans la parade, c'est vrai. L'écran à écran vient appuyer le porte à porte. Mais en même temps, le terreau des médias sociaux vient accentuer le sarcasme et les attaques envers les adversaires. Très souvent, le but n'est que déboulonner l'adversaire le plus proche. Pas très aidant.

Des fois, j'ai l'impression que nous sommes dans un jeu vidéo.

Chaque quatre ans, les candidats ouvrent leur console de jeu et prennent la manette en main. Ils commencent le trajet devant les mener au but ultime : un siège à l'Hôtel de Ville. Dans les premières semaines de la campagne électorale, ils ont droit à l'erreur. Ils ont quelques vies en banque. À la fin, ils n'ont plus de vies en banque, alors ils font très attention.Chaque parole est un piège. Et mettre le pied dans le piège, c'est dangereux quand tu n'as plus de vies en stock !

Alors, l'entourage des candidats serre les rangs. Les stratèges interviennent aux heures. On fait gaffe. Surtout, ne pas se tromper! Parce qu'il y a un danger sur la route vers le siège ultime. Un géant qu'il faut garder de bonne humeur: l'électeur. Il ne faut pas réveiller ce géant qui dort depuis quatre ans. Il n'aime pas qu'on le réveille abruptement. Une fois éveillé et grognon de ne pas pouvoir dormir plus longtemps, il peut déloger qui il veut à grands coups de votes.

Les politiciens veulent bien que le vote sorte, mais pas trop. Et surtout pas grognon.

Ça vous choque quand je dis que l'électeur dort?

La dernière fois, en 2013, même pas 45% des citoyens se sont exprimés à Sherbrooke. Pas la moitié! Ce que les stratèges détestent, c'est quand le nombre d'électeurs change dramatiquement. En fait, ils détestent ne pas savoir à l'avance comment ça va finir. D'où l'idée de faire une campagne rassurante et ainsi, tenir pour acquis que s'il n'est pas choqué, l'électeur va rester doucement chez lui et que les prédictions vont tenir la route. Le siège ultime est à portée de main!

Mon point, aujourd'hui, est le suivant : nous avons ce pouvoir de faire avancer les choses. Les mécanismes existent. Parmi eux, le vote aux quatre ans. Mais il y a bien plus!

Je nous interpelle sur les points suivants, nous, électeurs. Je dis « nous » parce que je m'inclus là-dedans, je ne fais pas la morale, pas du tout! Alors, voici.

C'est quand, la dernière fois que vous avez participé à une rencontre de quartier, une séance ou une consultation publique? C'est quand la dernière fois que vous vous êtes intéressés aux travaux du conseil? Que vous avez au moins regardé la retransmission des travaux du conseil sur la chaîne de télé MaTV ? Que vous êtes allés sur le site Internet de la Ville pour consulter autre chose que l'horaire de la cueillette des déchets et des heures d'ouverture des écocentres?

Mon point est le suivant : nous sommes ce géant qui dort. Qui peut modifier l'agenda.

Je nous propose donc deux choses, ce matin : sortons voter le 5 novembre. C'est pas grave s'il pleut un petit peu ou qu'il fait un petit peu froid... Mais je nous demande plus : deux fois l'an, pour commencer, on s'intéresse à une consultation publique ou on s'intéresse directement à la vie politique municipale via notre conseillère ou conseiller. Il faut arrêter d'attendre qu'on vienne nous informer en frappant à notre porte. Ce n'est pas beaucoup, deux fois l'an. Mais ce serait déjà une petite révolution.

Parce que le maire et les conseillers peuvent bien être beaux et sympathiques, c'est l'implication citoyenne qui change les choses. Rien d'autre.

Clin d'œil de la semaine

On répète que plus ça change, plus c'est pareil. C'est exactement ce que les stratèges se disent quand ils parlent de nous, électeurs...


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