Tout le monde sait que les autos-patrouilles de la Sûreté du Québec sont munies de différents équipements, mais combien savent exactement ce que contiennent ces véhicules qui sillonnent les routes du Haut-Saint-François ?
Le journal lève le voile en ouvrant les portières, le coffre arrière et scrutant l'extérieur du véhicule.
Le sergent Jean-Maurice Caissy dévoile les petits secrets des véhicules. D'abord, tous sont munis d'un ordinateur de bord permettant entre autres aux policiers d'accéder directement avec la SAAQ (Société d'assurance automobile du Québec) ainsi qu'au Centre de renseignements des policiers du Québec. Les véhicules disposent d'un cinémomètre communément appelé radar fixé sur leur tableau de bord. La lecture peut se faire lorsque l'auto-patrouille est en mouvement ou est stationnée. Par ailleurs, le même appareil peut lire la vitesse des automobiles dans les deux sens, c'est-à-dire celles qui s'éloignent et les autres qui s'approchent du véhicule lorsque l'auto-patrouille est en position stationnaire. Les policiers disposent également du cinémomètre portatif, un radar au laser encore plus précis. La lecture de celui-ci doit se faire en position stationnaire. On se rend compte de cet exercice lorsque les policiers sont à l'extérieur de leur véhicule et pointent en direction des automobilistes.
Une auto-patrouille dispose de caméras permettant de lire les plaques d'immatriculation. Le système est directement relié avec la SAAQ. Cela permet d'obtenir toutes les informations sur le propriétaire du véhicule. Un signal provenant de l'ordinateur indiquera au policier si la plaque est impayée, s'il en est de même pour le permis de conduire, s'il s'agit d'un véhicule volé et toutes autres informations pertinentes. Les véhicules de polices disposent tous d'un système de communication ondes radio avec la crypto empêchant l'interception d'ondes communément appelées les scanneurs.
Les policiers sont également équipés d'un appareil pour la détection d'alcoolémie. Cet outil est fréquemment utilisé lors des barrages routiers. « On ne peut pas faire souffler les gens pour le fun à la sortie des bars. Si les personnes ont un doute, il vaut mieux ne pas conduire », d'ajouter le sergent Caissy.
Dans le coffre arrière, on retrouve un tapis à clous qui peut être déployé en cas de poursuite. Il y a également une trousse sanguine pour faire une prise de sang lors d'un accident et que le policier soupçonne la personne de facultés affaiblies. S'ajoutent à cela une trousse de premiers soins, une couverture d'aluminium, des rubans de périmètres, un ruban à mesurer, des fusées routières, un instincteur et aussi surprenant que cela puisse paraître l'ourson en peluche Polix. Ce jouet peut permettre d'apaiser un enfant lorsque la situation le commande. La majorité des auto-patrouilles sont banalisées avec gyrophares alors que d'autres le sont moins et certaines pas du tout communément appelée «auto fantôme». Le sergent mentionne que les autos-patrouilles sont munies d'une suspension spéciale. La flotte d'autos-patrouilles s'élève à sept véhicules. L'équipement que l'on retrouve à l'intérieur des véhicules de police permet aux agents de la paix de faire face à une multitude de situations.