Née dans la foulée des regroupements syndicaux des années 1970, l'Association étudiante du Cégep de Sherbrooke (AÉCS) a toujours eu pour mission de défendre les droits individuels et collectifs de la communauté collégiale. Son objectif premier : l'amélioration des conditions de vie de ses membres et l'accès universel à une éducation publique de qualité. Elle vise également à faire reconnaitre les étudiantes et étudiants comme des citoyens à part entière et comme de jeunes travailleurs intellectuels.
Les journaux étudiants, un outil indispensable Dès leurs débuts, les associations étudiantes québécoises, incluant celle du Cégep de Sherbrooke, se tournent vers la rédaction pour diffuser l'information et pour afficher leurs positions. « La diffusion de l'information a toujours été au cœur des préoccupations des associations étudiantes. Ainsi, les presses étudiantes ont joué un rôle très important dans la vie étudiante des cégeps », mentionne Myriam Pelletier-Gilbert, conseillère à la coordination de l'AÉCS. « Même si les journaux produits par l'AÉCS sont de moins en moins présents, la diffusion des idées, les débats et les appels à la mobilisation se font toujours par l'intermédiaire des médias et des publications électroniques », ajoute-t-elle.
Des enjeux qui tiennent à cœur Comme le mentionne madame Pelletier-Gilbert, l'AÉCS a constamment été très présente pour ses membres : « Dès les premiers pas de l'association, plusieurs sujets comme les prêts et bourses, le féminisme, les cafés étudiants et les frais de scolarité étaient au cœur des débats ».
Au fil du temps, plusieurs autres sujets chauds ont laissé place à de nombreuses discussions sur la place publique. Comme le précise madame Pelletier-Gilbert, les actions entamées par l'AÉCS ont toujours été menées dans le but d'aider ses membres : « L'AÉCS veut que l'éducation soit accessible à tous et que les droits individuels de ses membres soient respectés. Elle a obtenu plusieurs petites victoires, comme la reconnaissance des étudiantes enceintes, les services à coût moindre et plus encore. L'AÉCS continuera de militer pour atteindre ses objectifs ».
Une instance démocratique Encore aujourd'hui, l'AÉCS veille au bien-être de la communauté étudiante. Elle axe ses intérêts sur trois points principaux: défendre les droits collectifs et individuels de ses membres, représenter ces derniers et les accompagner en cas de difficultés. « L'AÉCS est composée de personnes qui, concrètement, posent des gestes qui font une différence pour les étudiantes et les étudiants du Cégep », assure Myriam Pelletier-Gilbert.
Surtout, l'AÉCS s'engage à respecter la démocratie directe, un élément essentiel à son bon fonctionnement. « La démocratie directe est le principe de base de l'Association étudiante du Cégep de Sherbrooke. En démocratie directe, les rassemblements comme les assemblées générales sont l'instance suprême de prise de décision. Il y a beaucoup de place qui est laissée au débat, à l'échange d'idées et à la discussion. C'est un peu comme si on inversait la pyramide du pouvoir, c'est-à-dire que la base de la pyramide se trouve en haut et sa pointe en bas. Selon ce principe, ce sont les assemblées générales qui dirigent », conclut madame Pelletier-Gilbert.