Les élèves au sein des
préoccupations de la Commission scolaire des Hauts-Cantons (CSHC) devraient
vivre dans un milieu agréable, sécuritaire, valorisant.
Il leur faut une
politique pour contrer l'intimidation tout en promouvant de saines habitudes de
vie. Le socioculturel est à développer. Ces principes définissent les objectifs
d'Yves Gilbert, candidat à la présidence de la CSHC qui couvre Coaticook, East
Angus et Mégantic. Il ajoute: « La saine gestion des fonds publics et
l'augmentation de la diplomation demeureront prioritaires. »
Diplômé en éducation
physique à l'Université de Sherbrooke, M. Gilbert a consacré ses énergies
à l'enseignement. Pendant 13 ans, il a enseigné cette matière avant d'assurer
la direction d'écoles primaires et secondaire à Montignac. Il a assumé les
responsabilités de ce poste à l'éducation aux adultes et en formation
professionnelle. Il a fondé et dirigé la Maison familiale rurale de St-Romain.
En 2008, il recevait de La Tribune le titre de Mérite estrien. M. Gilbert
« désire s'approprier le rôle du commissaire avec les membres du
C.A. »
Fort de ses solides connaissances et
expériences, M. Gilbert entend se mettre au service de ceux qui étudient,
de la prématernelle à l'éducation aux adultes. Ses acquis, sa rigueur
professionnelle, son intégrité assureront « une transition souple vers la
nouvelle composition du conseil des commissaires [...] et de la collectivité
scolaire. »
La qualité du système d'éducation publique
n'est pas à remettre en question, mais il souhaite, en collégialité, participer
à son amélioration malgré les coupes dans les sommes qui leur sont imparties.
« Avec des ressources financières restreintes, je désire favoriser
davantage la collaboration et le travail de tous les différents intervenants du
milieu scolaire dans un climat de respect », spécifie-t-il. Pour lui,
l'équité dans la répartition des budgets vers les différentes écoles fait
partie de la saine gestion de ce qui doit être accordé aux élèves.
Dans son rôle de président de la CSHC, il
veut faire reconnaître l'importance de cette dernière en participant aux débats
sur les enjeux de l'éducation. La défense des intérêts de tous les commettants
du système éducatif régional, la reddition de comptes régulière, l'explication
des décisions adoptées tout en assumant les conséquences tissent des liens
serrés entre toutes les personnes concernées. Les communications suivies auprès
de la population s'imposent selon lui pour vivre en harmonie.
Le candidat veut s'assurer de la réussite de
tous les élèves en difficulté. Pour lui, des écoles à thématiques particulières
peuvent rendre d'importants services. Pour l'exemple, il parle de celles qui
mettraient de l'avant la protection de l'environnement, mais sans pour autant
s'attribuer une vocation spéciale comme le sport-étude ou autre. Il souhaite
développer la formation professionnelle en collaboration avec les centres
locaux d'emploi pour qu'elle réponde aux postes en plus grande demande. Il
existe aussi des services essentiels à protéger comme l'aide aux devoirs, les
petits déjeuners, l'utilisation des tableaux interactifs. Sur le sujet, il
favorise les initiatives des enseignants en privilégiant leur pérennité.
La participation des parents à l'éducation
lui importe. Il veut s'assurer que les frais qui leur sont exigés correspondent
à leur réalité budgétaire. Les longues listes d'achats de début d'année, il les
souhaiterait plus modestes. Il entend augmenter les communications avec eux en
utilisant le WEB. Il espère que la CSHC s'ouvre sur les communautés
d'appartenance des élèves. « On doit mettre tout le monde à contribution
pour éviter la fermeture d'école », entre autres. Il insiste:
« Fermer une école, c'est fermer un village, c'est la dernière chose à
faire. »
Pour atteindre les objectifs de
restructuration budgétaire du gouvernement, M. Gilbert entend diminuer la
bureaucratie, mais les « conseillers pédagogiques qui ont accompagné les
professeurs dans la réforme » doivent continuer de jouer leur rôle. Pour
la gestion des meubles et immeubles de la CSHC, le candidat se fie sur l'équipe
des commissaires et les suggestions de la population pour définir des plans
triennaux. Cette façon de procéder permettrait de mieux gérer l'argent mis à la
disposition de l'organisme. La collaboration avec d'autres commissions
scolaires devrait favoriser l'atteinte d'objectifs.
Yves
Gilbert se présente aux élections de la CSHC pour assurer une saine gestion de
l'argent et augmenter le taux de diplomation.