Le Syndicat local de l'UPA du Haut-Saint-François vient de poser un geste concret pour remercier l'implication de Gilles Denis du IGA Cookshire, pour son ardeur à promouvoir les produits locaux dans son épicerie et de valoriser la profession agricole en lui décernant une bannière de remerciement.
C'est à l'occasion d'une conférence de presse, tenue à l'intérieur de l'épicerie IGA Cookshire, que Lynne Martel-Bégin, présidente de l'UPA locale du Haut-Saint-François et plusieurs membres du conseil d'administration ont tenu à remettre en main propre la bannière à un partenaire qui ne manque pas de promouvoir les produits locaux depuis maintenant 27 ans.
« Lorsqu'il s'agit de favoriser l'économie de la région, la proaction des commerçants comme Gilles Denis mérite d'être soulignée. L'agriculture est à la base de l'organisation sociale et économique d'une MRC rurale. Il est important d'en avoir conscience et de poser des gestes de consommation en conséquence », d'exprimer Mme Bégin. « M. Denis est plus que conscient de l'apport économique du secteur agroalimentaire de notre région. Depuis de nombreuses années, M. Gilles Denis et le IGA Cookshire préconisent et font beaucoup de place sur les tablettes aux producteurs et productrices des alentours ». Mme Bégin rappelle que l'UPA locale du Haut-Saint-François regroupe et représente 734 producteurs et productrices agricoles. Ce sont 447 entreprises répertoriées sur le territoire. « Ce qui à mon avis n'est pas banal », précise-t-elle.
« Je tiens à remercier Gilles Denis pour le travail qu'il accomplit auprès des producteurs et des consommateurs. Il agit comme courroie de transmission afin de faire passer les produits de notre région de la terre à l'assiette des gens », d'ajouter Ghislain Lefebvre, directeur du Conseil de l'industrie bioalimentaire de l'Estrie. IGA Cookshire fait également partie des épiciers complices de la bannière Créateurs de saveurs Cantons-de-l'Est.
Pour sa part, Robert Roy, préfet suppléant de la MRC du Haut-Saint-François, n'a pas manqué de faire l'éloge de M. Denis. « Grâce à toi Gilles, les consommateurs peuvent soutenir les producteurs locaux sans changer leurs habitudes de déplacement. Quant à eux, les producteurs gagnent en visibilité et en plus ont la chance de se faire connaître au grand public. Gilles, on a tous beaucoup à apprendre en te regardant t'investir auprès des gens et de ta région ».
Gilles Denis C'est avec humilité que M. Denis accepte tous ces hommages en rappelant qu'il avait une équipe derrière lui. « Ce n'est pas évident de mettre les produits locaux en évidence. On a manqué de fierté dans le passé. Si on les encourage, nos producteurs, ils vont nous faire vivre. C'est une chaîne, s'il manque un maillon ça ne fonctionne pas. C'est important de supporter les entreprises locales. L'achat local, c'est la réponse ». M. Denis va plus loin en invitant les consommateurs à demander des produits locaux. « Ne doutez pas de votre pouvoir de consommateurs ». Ce dernier fait de l'espace sur ses tablettes à une quarantaine de producteurs agricoles majoritairement du Haut-Saint-François et quelques-uns de Compton.
On y retrouve une gamme de produits variés que ce soit du fromage, des pâtes alimentaires, des légumes, de l'ail biologique, du pain, des produits d'érable, des œufs, du miel, des charcuteries, de la crème glacée, des fraises et autres.
Producteurs Pour les producteurs Francis Landry et Marypascal Beauregard, propriétaires de la Fromagerie Caïtya de Sawyerville, Sylvianne Bégin de la Ferme La Paysanne à Bury particulièrement pour son ail biologique et Maude Fontaine de la ferme laitière Fontabel à Weedon, Gilles Denis est d'un apport important pour leur entreprise. « Je me suis fait fermer des portes dans d'autres épiceries. On me disait que mon ail était trop cher. Mais c'est faux. Gilles me donne une belle visibilité et les gens sont habitués de voir mon produit », mentionne Mme Bégin. Pour M. Landry et Mme Beauregard, le fait de pouvoir compter sur un point de vente à l'année en ayant leurs fromages sur les tablettes de l'épicerie leur permet de délaisser un peu la vente à la ferme. « Le fait d'être à l'épicerie nous permet d'échanger avec le détaillant, le gérant de département qui nous conseille sur la façon d'améliorer notre présentation et nous diriger vers le client. On se rend compte que les gens parlent de notre produit, on peut échanger avec eux. Le fait d'être à l'épicerie nous donne un bon score pour tenter de percer ailleurs.
Ce qui nous manque, c'est un distributeur », de compléter Marypascal Beauregard. Reconnaissants et conscients de l'apport de M. Denis, les producteurs mentionnent qu'il s'agit d'une goutte dans la mer d'importation.