Situé tout contre le projet domiciliaire qu'envisage de développer Chartierville sur un site exceptionnel, le terrain de plus de huit hectares et demi de Frédéric Landry devient un attrait supplémentaire. « Le PDZA pourrait aider à créer une banque de terre qui servirait de structure pour que ceux qui se bâtiraient sur la parcelle des cinq ha que vient d'acheter la municipalité puissent démarrer des entreprises maraîchères ou de petits élevages », suggère-t-il.
Dans cette municipalité, le dynamisme est évident. Les membres du conseil développent des projets pour rendre le village et les environs attrayants. Suivant cet objectif, ils ont acquis une parcelle de terrain pour créer un ensemble résidentiel. La moitié serait consacrée à un parc avec sentier. Déjà, deux ponceaux y franchissent le cours d'eau, décrit Claude Sévigny, conseiller.
Lui-même élu, M. Landry propose aux personnes qui s'y établiraient de profiter de son terrain pour développer leurs projets de culture variée. Oignons, petits fruits et bien d'autres portant sur l'agriculture maraîchère pourraient s'y pratiquer. L'idée qui le guide se trouve dans la réalisation « d'un guichet unique où le nouvel arrivant n'aurait qu'à cogner à une seule porte ». Selon le propriétaire, cela faciliterait la communication entre l'acheteur et la municipalité. « On pourrait bien aligner les gens dans le but de développer l'agriculture dans un endroit où il y a un fort potentiel maraîcher tout en s'hébergeant dans un magnifique environnement », ajoute-t-il. À son avis, « c'est une structure pour tout, c'est une ouverture sur tout ». Le message que M. Landry porte, c'est qu'il est important de développer l'agriculture.
Le conseiller Sévigny parle d'une « installation écologique de valeur. On cherche à remplir l'espace urbain par le biais de l'achat des trois terrains totalisant à peu près cinq hectares ». Ce projet d'écohameau, la municipalité y croit et elle appelle des partenaires avisés pour favoriser le développement écologique de l'endroit selon une structure bien définie.
M. Sévigny confirme que le conseil a entrepris des démarches auprès de la Coopérative d'habitation de Sherbrooke, pour l'exemple. Bien d'autres ont été réalisées depuis quelques années en vue de donner jour à ce développement. La proximité de ce terrain municipal, collé contre une terre agricole toujours entretenue est précieuse. Le propriétaire est convaincu que de nouveaux résidents trouveraient des intérêts certains à cultiver de l'ail, pour l'exemple. Ce serait un avantage indiscutable. Sans compter que ces derniers deviendraient sûrement des hérauts qui vanteraient les qualités du milieu et ses attraits touristiques, laissait à entendre M. Sévigny.