Au cours de votre vie, vous avez probablement perdu beaucoup de temps sur la Toile à essayer de trouver un tutoriel satisfaisant vous permettant de mieux maîtriser un logiciel où tout ne semble pas couler de source.
Cela parce que, probablement, le manuel qui accompagne votre nouveau programme vous est apparu rébarbatif ou incompréhensible ou incomplet ou illogique ou raté ou, tout simplement, introuvable en français. À moins que vous ne soyez tout simplement une personne visuelle pour qui n'importe quel document multimédia est toujours préférable à n'importe quel texte explicatif.
Invariablement, Google va vous référer des myriades de clips YouTube (95 % anglais) et des tonnes de tutoriels commerciaux (rarement français et qui, de toute façon, vous paraîtront inabordables). Dans la catégorie gratuite, il y aura de tout. Par exemple, des ados mal articulés vous expliqueront en anglais dans un audio déplorable comment ils ont produit un accéléré stable avec Adobe Premiere. Ce que fera d'ailleurs, du haut de ses prodigieuses connaissances, cet expert dont les bouquins sont en vente ici et là, et qu'imitera, plus modestement, ce volubile Amerloque en cyberascension visiblement en quête d'un statut d'expert sur la question, sans parler du journaliste qui, pour satisfaire aux goûts du jour, aura mis le produit à l'essai en mode vidéo.
Bref, il y aura de tout sur la planète Gratos (incluant des faussetés) et il est plus que probable que vous n'aurez rien trouvé de vraiment utile au terme d'une soirée de bourlinguage. Tout au plus, une bride ici, une autre là, vous auront mis en piste et, peut-être, auront contribué à catalyser chez vous un processus au terme duquel vous aurez pu régler votre problème.
J'en sais quelque chose. Je viens de terminer un projet documentaire de deux heures trente avec Final Cut Pro X, un logiciel que je connaissais très mal au départ, mais que j'ai pu apprivoiser grâce, notamment, à certains documents découverts sur YouTube. Effectivement, il se peut que dans ce méga souk, l'on découvre exactement ce que l'on cherche, que l'on tombe sur un clip pouvant être suivi à la lettre sans risque de s'enfoncer davantage dans la misère. Et quand cela se produit, on retient le nom de l'auteur, on s'abonne à ses trucs et on lui tape un commentaire reconnaissant.
Comment procéder pour éviter l'incommensurable perte de temps ? Je n'en sais fichtre rien. Je crois même qu'il est impossible d'y arriver. Par exemple, tel tutoriel utile à tel utilisateur ne le sera pas pour tel autre dont la config ne sera pas la même. Tel clip aux apparences très crédibles ne nous apportera rien alors que cet autre réalisé, par un petit geek de sous-sol, nous sortira de l'impasse. C'est ainsi. Si quelqu'un connaît le truc pour rapidement séparer le bon grain de l'ivraie, qu'il nous le communique au plus vite !
Pourquoi je vous entretiens de tutoriaux ce matin ? Parce que notre ami MartinB nous en suggère un qu'il juge intéressant et qui lui a permis d'optimiser son système sous Ubuntu 12.04 LTS. Le problème, c'est qu'il se peut que ce tutoriel ne vous convienne pas. Son auteur manie une langue qui pourra vous sembler difficile si votre oreille en arrache avec le British et son propos, pourtant utile, demeurera, pour certains, généraliste. Pourtant, dans mon cas, la démarche en sept points proposée par l'auteur s'est avérée utile et ma config ne s'en porte que mieux.
Merci pour le tuyau, MartinB !
Quelques petites vites :
Hier, après avoir pris note du cafouillage dont je vous ai entretenu, j'ai reçu un courriel de l'agence de relations publiques de Microsoft m'indiquant que la version Release Preview de Windows 8 était disponible pour téléchargement en 14 langues, ce qui signifiait que « son développement et est plus près que jamais de sa disponibilité globale ». Pour vous procurer le produit, vous n'avez qu'à le télécharger gratuitement et, en le faisant, vous risquez d'être surpris. Si Microsoft semble avoir donné suite à moult critiques, elle maintient sa vision Metro et fournit même un tas d'applications pour qu'on finisse par aimer cette interface. Avant d'écrire des commentaires négatifs ci-après, livrez-vous à l'exercice et faites-en le tour. Dans mon cas, je vais le faire d'ici quelques jours et je vous en parlerai dans le courant de la semaine prochaine.
Au sujet d'Anomymous, un habitué de ce blogue m'a envoyé ce qui suit. « À vrai dire, chercher directement Anonymous est, dans les faits, impossible. C'est un collectif plus ou moins anarchique formé d'anciens groupes de hackers. Dans les années 1990, j'ai fait ma part de « trouble » au sein de groupes comme CDC, entre autres. Mais avec le temps, on vieillit et l'action cède la place à la réflexion; tout est devenu plus compliqué, moins éthique et plus ... politique. (...) Pour bien comprendre ce que peut être Anonymous, il faut remonter à ses origines mêmes et au collectif moral qui a présidé à sa naissance. Si on fait une recherche sur AntiSec, LulzSec ou H2600, sans oublier Phrack Magazine, on finit par tomber sur les bases d'Anonymous. (...) Les jeunots qui se disent aujourd'hui de cette mouvance ne sont que la pelure de la pomme et non les pépins, lesquels ont pratiquement ... votre âge, Nelson. Mais ceux de la pelure sont, comme ils se plaisent à dire, légion. Personnellement, je ne suis qu'une vieille croûte d'admin réseau. Parfois, rarement, on me jase sur les freenet et un darknet intermittent au centre-ville de Montréal. J'évite, mais je demeure curieux et j'ai encore de bonnes connaissances qui, elles, militent. »
Si jamais l'histoire du journalisme scientifique vous intéresse, il y a une exposition que vous vous devez de ne pas rater, celle du Musée de la civilisation, en partenariat avec l'Université Laval, la Société Radio-Canada et la firme de multimédia Hamon-Bienvenue inc. Elle « couvre cinq périodes, de 1870 à aujourd'hui, mises en parallèle avec les préoccupations scientifiques et le contexte socio-économique de chacune des époques. À l'aide d'extraits originaux de la presse écrite et électronique, de documents d'archives et d'objets des collections du Musée de la civilisation, le site invite à découvrir l'évolution de cette profession captivante. Que ce soit dans les journaux ou dans les magazines, à la radio ou à la télé, des journalistes spécialisés ont commenté l'actualité scientifique. Ils l'ont vulgarisée pour l'expliquer et surtout pour la faire comprendre! Ils ont révélé une science souvent utile, parfois dérangeante, une science qui fascine, qui intrigue; une science qui peut aussi amuser! » Il y a également un guide d'accompagnement et un calepin destiné aux étudiants.
Vous savez possiblement qu'il existe à Montréal une fabricante de tablettes Android, la société Ebuzz. Comme on y signe des produits dits « de chez nous », je me fais un devoir d'attirer votre attention sur son site Web. Ce faisant, vous allez découvrir qu'il s'y solde des produits à prix assez modique. Par exemple, il y a une tablette 7 pouces à 180 $ et une 10 pouces à 280 $. Est-ce de bonne qualité ? Est-ce que les clients sont satisfaits ? Je l'ignore. Le porte-parole Félix Archambault cite les médias montréalais qui en 2010 et 2011 en ont parlé en termes, semble-t-il, favorables. Tant mieux. À vous de vous faire une tête sur cette écurie de produits.