Les élus de la Table des maires de la MRC du Haut-Saint-François ont approuvé majoritairement le budget de fonctionnement pour la prochaine année qui s'élève à 4 123 548 $. De ce montant, la quote-part des municipalités s'inscrit à la hausse de 2,03 % pour un montant global de 1 920 059 $, ce qui équivaudrait approximativement à l'inflation du coût de la vie, selon le directeur général de la MRC, Dominic Prévost.
Nicole Robert, préfet de la MRC du Haut-Saint-François, et M. Provost mentionnent que des efforts ont été fait pour resserrer les différents postes budgétaires. Au chapitre des économies, on mentionne l'abolition du poste d'ingénieur forestier au cours de 2014 permettant ainsi avec d'autres éléments de boucler le budget 2015. M. Provost mentionne avoir intégrer de nouvelles responsabilités aux membres du personnel afin de maximiser l'efficacité de l'appareil régional.
Plan d'action
Avec le budget, les élus ont également adopté le plan d'action pour la prochaine année. Parmi la foule de choses prévues, on note la révision du plan de gestion des matières résiduelles. Il y aura également une réflexion qui s'amorcera pour déboucher ultérieurement sur une politique de gestion des cours d'eau. On prévoit aussi instaurer une politique de guichet unique en matière de transport collectif et adapté pour le Haut-Saint-François. La MRC a récemment fait l'acquisition de nouveaux logiciels pour se conformer à la réforme du rôle d'évaluation imposé par le gouvernement du Québec. Les nouveaux rôles d'évaluation modernisés devraient sortir pour septembre 2015. Au chapitre du développement, on prévoit ouvrir une phase III du marais des Scots et on attend la reconnaissance comme parc régional. Les membres du conseil des maires sont également impliqués au sein de régies régionale comme Récup Estrie et Valoris entre autres.
D'autre part, les intervenants de la MRC ont travaillé au cours de 2014 sur le plan d'intervention en infrastructure routière locale qui est subventionné entièrement par le ministère des Transports (MTQ). La démarche consiste à dégager 25 % du réseau routier comme prioritaire, et ce à partir d'une grille d'analyse soumise par le ministère en tenant compte de critère socio-économique. « En ce moment, d'expliquer M. Provost, nous sommes à diagnostiquer le 25 % de l'état des routes ciblées. L'autre étape sera de faire le plan d'intervention sur plusieurs années et de le remettre au ministère. On va recevoir des subventions pour réaliser les travaux », complète-t-il.
Mme Robert et M. Provost soulignent que 2014 comprend également son lot d'interventions majeures et à ce chapitre, ils mentionnent, à titre d'exemple, la réforme en profondeur du schéma de couverture de risque d'incendie « avec les actions à réaliser à la hauteur de nos capacités », d'ajouter Mme Robert. De l'avis des intervenants, beaucoup de travail reste à faire au cours de la prochaine année.