Plus d’une cinquantaine de personnes se sont rencontrées par un beau samedi au Centre communautaire de Scotstown pour discuter des moyens à employer pour assurer la qualité de vie des aînés et des familles. Elles se sont penchées sur l’inventaire des besoins de la population, suggéré des idées d’action et défini des priorités pour améliorer le sort des villageois. Cette politique qui fera de la Municipalité une amie de ses aînés et des familles (MADA) sera approuvée l’automne prochain.
Fortes d’un engagement gouvernemental qui promet « une aide financière nécessaire à l’élaboration de la politique familiale municipale ainsi que de MADA », les panélistes intéressés ont analysé les différentes thématiques proposées: les loisirs, la santé et la sécurité, la vie communautaire, l’habitation, la participation citoyenne, la formation, l’éducation et le tourisme à offrir pour favoriser le bien-être des citoyens, des visiteurs et des familles qui manifesteraient le désir de s’y établir.
Du même souffle, les participants souhaitaient affirmer le rôle primordial des familles et des aînés dans les prises de décisions qui touchent à la gestion municipale et communautaire. Enfin, tous visaient l’objectif de consolider les liens intergénérationnels qui valorisent les étapes par lesquelles évoluent des gens.
Après une description de ce qu’est la famille et son importance dans son milieu d’appartenance, les personnes présentes ont défini les priorités à mettre de l’avant en fonction des thèmes proposés. Au moment de publier l’article, l’analyse des données n’avait pas encore été établie, mais quelques suggestions avaient répondu à leurs attentes.
On souhaitait, entre autres, impliquer davantage les adolescents dans la prise de décision de ce qui les concerne et renforcer leurs liens avec les aînés. Travailler au développement du cœur villageois, mettre en valeur les propriétés, s’assurer de la propreté générale et relancer les activités d’eau se sont avérés importants pour plusieurs. Certains ont suggéré de tisser des solidarités sociales par le biais d’un marché public, d’un club de marche. D’autres ont parlé de participer, en accord avec la direction de l’école St-Paul, à des activités scolaires ou parascolaires. Un réseau d’échange de connaissances et de compétences serait à développer. Le conseil de ville devrait aider les mouvements communautaires. À ce sujet, quelque 140 aînés sont membres de la FADOQ. Les élus devraient se pencher sur la réglementation municipale afin d’en rafraîchir le contenu tout en investissant du temps pour les promouvoir. Et ce ne sont là que quelques idées qui ont surgi des discussions de la demi-journée de travail.
Chantal Ouellet, mairesse de Scotstown, se félicitait de la participation des citoyens. « Une fois l’idée partie, ça roule. Je ne croyais pas que ça serait si varié, les suggestions », faisait-elle remarquer. Pour l’exemple, elle mentionnait le développement du cœur villageois. « Devrait-il se faire en fonction de corridors ou porter sur tout le village? », questionnait l’élue. Quoi qu’il en soit, pour elle, l’important c’est d’adopter des méthodes et d’employer des moyens pour inviter les jeunes familles et les nouveaux retraités à venir s’installer dans Scotstown.