L'établissement que possédaient les Soeurs de la charité, la Maison Rose-Giet, rue Bowen, à Sherbrooke, renaît.
Depuis septembre dernier, le Groupe Champlain occupe ces locaux et les a aménagés afin d'y ouvrir la Maison Rose Blanche. L'endroit dédié à l'hébergement de personnes présentant des difficultés de santé mentale a officiellement été inauguré ce mardi.
Auparavant située à North Hatley, la Maison Blanche qui accueillait une soixantaine de résidents commençait à être désuète. Selon Michel Doray, directeur du développement des partenariats pour le Groupe Champlain, les résidents étaient très bien intégrés à la communauté, mais le manque d'espace et les travaux à effectuer sur la maison commençaient à peser.
Selon ce dernier, un déménagement s'imposait. La Maison Blanche a fermé ses portes et les soixante résidents ont été transférés dans le nouvel établissement de Sherbrooke. La Maison Rose-Giet, acquise par le CSSS-IUGS il y a un peu plus d'un an, est maintenant louée au Groupe Champlain et afin de respecter la valeur patrimoniale des lieux, elle porte désormais le nom de la Maison Rose-Blanche.
L'amélioration des soins
« Il est rare que les clients avec des besoins en santé mentale gagnent », commente pour sa part le président-directeur général de l'Agence de la santé et des services sociaux de l'Estrie, le Dr Michel Baron.
En effet, les lieux dirigés par le privé, mais régis par le public, offrent désormais des chambres privées et des aires communes plus vastes. De plus, en étant situé à Sherbrooke, les résidents bénéficient d'une plus grande accessibilité aux services complémentaires.
Selon Marie-Claude Ouellette, présidente-directrice générale du Groupe Champlain, ce type d'établissement est unique au Québec. Certes, des soins en santé mentale sont offerts, mais pour les personnes vieillissantes, les soins de gériatrie sont également prodigués.
Sinon, le Dr Baron estime que la soixantaine de lits offerts à la Maison Rose-Blanche répond bien à la demande régionale en ce qui concerne cette clientèle qui nécessite une supervision constante. Ce dernier ajoute cependant que le travail doit maintenant se faire au niveau des ressources intermédiaires, c'est à dire pour les personnes ayant besoin de soins en santé mentale, mais où la supervision sera moindre.