L'annonce par le ministre de l’Éducation, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, François Blais, de mettre fin aux élections scolaires et du mode de représentation de la population par les commissaires scolaires est qualifiée d’inquiétante et décevante par le conseil des commissaires de la Commission scolaire des Hauts-Cantons (CSHC).
On estime que la disparition des commissaires scolaires éloignera les citoyens du centre des décisions qui sont prises en matière d’éducation, alors que celles-ci, ont un impact important sur le développement de nos régions. On souligne également par voie de communiqué que les commissaires scolaires sont des agents de liaison accessibles et indépendants connaissant très bien les particularités de leur milieu, puisqu’ils s’y impliquent.
Selon Yves Gilbert, président de la Commission scolaire des Hauts-Cantons, « il est décevant de constater que les commissaires, qui ont été élus par la population lors des élections du 2 novembre dernier, sont mis de côté en cours de mandat. Ces gens-là ont choisi de se présenter pour s’impliquer et contribuer à ce qu’il y a de plus noble comme cause selon moi: l’éducation. »
Les commissaires estiment que les commissions scolaires sont des acteurs de premier plan, particulièrement en milieu rural, au développement de projets socioéconomiques d’envergure. À ce titre, ils mettent en exemple la construction d’infrastructures scolaires municipales ou au développement de la formation professionnelle qui permet de répondre aux besoins de formation de la main-d’œuvre recherchée par les entreprises.