Évelyne Beaudin, candidate aux élections municipales dans le district du Carrefour, a tenu une conférence de presse ce matin au sujet des réfections routières à Sherbrooke.
Cette dernière mentionne que le processus de priorisation et de décision de réparations des routes devrait être amélioré.
La candidate du Carrefour insiste sur l'importance d'avoir un rapport détaillé et précis de l'état des chaussées sur le territoire. « Je crois que certaines procédures gagneraient à être optimisées. Comme le mentionne le vérificateur général dans son dernier rapport, Sherbrooke enregistre un retard technologique considérable en ce qui a trait à l'évaluation de l'état des routes. Ici, ce sont des étudiants qui sillonnent les rues afin de détecter visuellement les défauts de la chaussée, alors que dans d'autres municipalités, on utilise un équipement de pointe composé notamment de profilomètre inertiel, de GPS et de mesure de fissuration, » explique Évelyne Beaudin. L'étudiante à la maîtrise en économie croit qu'il vaut la peine de faire des investissements en ce sens maintenant afin d'économiser à moyen et long terme. Pour réduire l'impact sur le budget de l'année en cours, elle propose entre autres d'évaluer la possibilité de partager les coûts avec d'autres municipalités.
Évelyne Beaudin croit également que le processus décisionnel pourrait être revu. « Présentement, ce sont les conseils d'arrondissement qui choisissent les rues qui seront réparées durant l'année. Une telle procédure peut engendrer des injustices. On se retrouve dans une situation où les élus risquent de prendre des décisions en fonction de leur désir d'être réélu plutôt qu'en fonction des besoins les plus urgents, » explique Évelyne Beaudin. La candidate croit plutôt que le choix des rues à réparer devrait émaner de l'administration et être simplement entériné par les élus. Elle précise en terminant qu'avec un portrait détaillé et précis de l'état de nos routes, nous diminuons le risque de prise de décision électoraliste, car il devient plus difficile de faire réparer une route qui est positionnée plus bas dans la liste des priorités.
Source : Émilie Lauzier, attachée de presse