Onil
Proulx, président-fondateur de Groupe GCRH Gestion concertée des ressources
humaines, a reçu le mandat de Cascades, à la demande du syndicat des employés
de production de l'usine de papier Kraft d'East Angus, de favoriser leur
reclassement dans le milieu du travail.
GCRH doit privilégier les secteurs
d'activité qui correspondent à leur expérience et à leurs compétences pour
trouver un emploi qui leur convient. Le Groupe suggérera, dans certains cas, un
retour aux études ou même facilitera le démarrage d'une petite entreprise. Et
le cas échéant, il en aidera certains à préparer leur retraite.
Deux soirées d'informations générales ont eu
lieu pour expliquer à ces gens ce qu'ils peuvent attendre de GCRH. Outre
l'évaluation des scénarios qu'ils auront mentionnés, l'équipe de conseillers va
évaluer leur état d'esprit afin de définir les interventions globales pour
faire face aux exigences du marché du travail. D'ailleurs, le Groupe leur ouvre
le Québec comme champ de recherche. On aura vérifié les besoins en personnel
des entreprises du secteur des pâtes et papiers environnantes. Cascades, le
syndicat et Emploi-Québec forment un triumvirat pour reclasser les
travailleurs. Ce dernier offre un large éventail de services pour faciliter la
réintégration des gens sur le marché du travail, rappelle M. Proulx.
D'ailleurs, la loi oblige celles qui mettent à pied plus de 50 personnes à se
prévaloir des ressources de telles firmes.
Lors de rencontres individuelles et peu
importe leur âge, les employés sont invités à participer à différents ateliers
portant sur la recherche d'emploi, le deuil d'un emploi, le démarrage
d'entreprise, la planification financière et autres. Ils peuvent bénéficier du
service d'orientation pour, le cas échéant, se lancer dans une seconde carrière
ou pour décider de retourner aux études. M. Proulx soulignait qu'il est de
plus en plus fréquent de retrouver sur les bancs d'école des personnes de plus
de 50 ans. Il ajoutait que l'organisme a conclu des ententes avec les
commissions scolaires pour procéder à des démarches de reconnaissance de
compétences et d'équivalence de scolarité.
Lors
de ces rencontres individuelles, les intérêts des gens priment.
« Certains, explique M. Proulx, vont profiter de l'occasion pour
revoir leurs champs d'intérêt. Ils ne voudront plus travailler à plein temps,
ils rechercheront des activités saisonnières. Le retour aux études les attirera
ou ils manifesteront le besoin d'entreprendre une formation ciblée. » GCRH
prend en considération toutes ces informations pour orienter les travailleurs
afin qu'ils se réalisent le mieux possible. « Les prochaines semaines
seront capitales pour replacer les gens dans d'autres milieux de
travail », conclut-il.