Le 6 septembre dernier, estrieplus.com vous apprenait, en primeur, qu'un professeur, opérant une famille d'accueil et impliqué
chez les scouts venait d'être arrêté et accusé de contacts sexuels.
Raphael
Bélisle était de retour en cours ce lundi et il aurait fait une autre jeune
victime, une troisième, lui
qui faisait déjà face à deux chefs d'agression sexuelle ainsi que de deux
autres de contacts sexuels à l'endroit de deux victimes de moins de 16 ans.
Rappelons
que cet opérant de famille d'accueil de Sherbrooke, de 25 ans, enseignant au
primaire et impliqué chez le mouvement scout, aurait été, en quelque sorte,
démasqué par un parent lors d'une activité tenue au parc Jacques Cartier de
Sherbrooke l'été dernier. Le parent en question aurait donc vu le jeune
professeur avoir un comportement déplacé et inapproprié avec une mineure, assez
pour que ce parent soit choqué et effectue un signalement aux autorités afin de
vérifier si la jeune impliquée était victime de quelque chose de la part de
Raphaël Bélisle.
Le
témoignage de la jeune victime était venu confirmer ce que les parents
plaignants craignaient. Elle aurait été victime de gestes inappropriés de
nature sexuelle de la part de Bélisle qui l'accompagnait.
Il
faut savoir que l'arrestation en septembre dernier de cet opérant de famille
d'accueil de Sherbrooke, a causé toute une onde choc pour la direction de la
qualité et des ressources familiales du CIUSS CHUSS, eux qui s'assurent que
chaque opérant passe par un processus vraiment très strict de préqualification,
d'entrevue et d'évaluation de conformité avant d'être accepté par un comité
d'accréditation. Bélisle bon menteur a malheureusement passé dans les mailles
du filet des instances en place, tout comme dans celle de son employeur et du
mouvement scout où, évidemment, dans les deux cas se trouvait un bassin de
victime potentielle pour ce type de criminel.
Bélisle
a été libéré après son passage devant le juge et
reviendra devant le tribunal le 13 décembre prochain pour la suite de son dossier.
De plus, le jeune agresseur sexuel de 25 ans se devra de respecter plusieurs
conditions, dont l'interdiction de se retrouver sur les lieux où pourraient
travailler, étudier ou demeurer les plaignantes et leurs témoins. Il lui est
aussi interdit de communiquer avec eux ou encore d'être en leur présence. Si
jamais une de ses conditions n'était pas respectée, Bélisle prendrait automatiquement
le chemin des cellules en attendant son prochain passage devant le juge.
Si jamais il est à nouveau trouvé coupable, son nom sera automatiquement
ajouté au registre national des délinquants sexuels où l'on retrouve tous les
noms des délinquants reconnus coupables d'une infraction à caractère sexuel
définie.