Il a été beaucoup question d'économie dans cette campagne électorale mais peu d'encre a coulé sur la question des emplois perdus en région et des décisions à prendre pour éviter une telle situation.
En juin dernier, BRP annonçait que la fabrication des motomarines quitterait les usines de Valcourt pour s'implanter au Mexique laissant ainsi plusieurs centaines de travailleurs et travailleuses sans emploi malgré leur implication au fil des ans à parfaire ce véhicule de loisir. C'est la deuxième annonce du genre en trois ans et demi; on se rappellera qu'au lendemain de la réélection de Jean Charest en décembre 2008, BRP licenciait des centaines d'emplois suite au choix des administrateurs d'exporter la fabrication des véhicules tout terrain au Mexique. « Il est plus que temps de stopper l'hémorragie » affirme Colombe Landry, candidate de Québec solidaire dans Richmond.
Un gouvernement de Québec solidaire, avant de financer la grande industrie, s'assurerait que les emplois subventionnés par les contribuables demeureraient au Québec. Madame Landry croit qu'il est tout à fait logique que BRP qui a profité de crédits d'impôts à la recherche et d'un support financier à différents niveaux, d'une main-d'œuvre scolarisée et soignée par nos services publics que l'industrie s'engage, à son tour, à créer ou du moins à conserver les emplois actuels. « C'est une question de responsabilité sociale », croit-elle. La perte d'expertise est immense sans parler de l'impact vécu par les familles non seulement de Valcourt mais également de Sherbrooke et des environs de Roxton Falls dans la circonscription de Johnson car les entreprises sous-traitantes mettront à leur tour des gens à pied tout comme Camoplast qui perdra 360 travailleur-EUSES à compter de juillet 2013. Ces compagnies ont développé, elles aussi, une expertise pointue pour répondre aux exigences de BRP. N'oublions pas que BRP est le fruit d'un effort financier collectif et de l'implication des travailleurs et travailleuses de la chaîne de production jusqu'au bureau de direction en passant par la recherche et le développement. « Lier l'aide financière gouvernementale à la stabilité des emplois est un incontournable » de l'avis de Colombe Landry.
Source : Marie-France Hétu, responsable des communications de Québec solidaire Richmond pour Colombe Landry, candidate.