La santé a toujours été, à travers les années, un dossier très sensible pour chaque gouvernement en place quand on sait que 57 % du budget gouvernemental lui est consacré.
Le candidat péquiste, Michel Breton, a affirmé dans un article signé Dany Jacques sur le dossier de la santé dans le Reflet du lac, édition du 15 août, et je cite : « le Parti québécois fera beaucoup mieux que les libéraux qui ont bouchonné le système de santé publique ».
Un petit retour en arrière s'impose. M. Breton. Fin des années 90, sous le règne de Lucien Bouchard, alors premier ministre péquiste du Québec, des milliers de travailleurs de la santé à travers la province, y compris des centaines d'infirmières d'expérience, ont été poussés à accepter une retraite anticipée suite à la réforme Rochon, en santé et au nom du déficit zéro. L'impact était plus que prévisible : urgences constamment débordées, listes d'attente de plus en plus longues, fermetures de lits, etc.
Toujours sous la gouverne péquiste, en 1999, suite à une grève des infirmières, le Parti québécois, dont Pauline Marois était la ministre de la Santé et des Services sociaux, adopte la loi spéciale 72, nommée loi de la matraque, forçant le retour au travail des infirmières après une négociation plus que houleuse et où le syndicat des infirmières de l'époque avait dû payer des amendes très salées.
Aujourd'hui, le système de santé est toujours à la remorque des décisions prises par le gouvernement du Parti québécois d'alors.
Nous, à Québec solidaire, pensons que La santé est une préoccupation majeure pour chaque citoyen québécois et un enjeu de société primordial. Fort de ce constat, Québec solidaire a adopté, dans sa plate-forme électoral, des mesures progressistes pour ce secteur névralgique. Il s'engage donc :
- à abolir la taxe santé de 200 $ mise ne place par le Parti libéral, une taxe régressive et inéquitable;
- à renforcer la première ligne des soins de santé en investissant 600,0000 M$ dans les soins de santé et services sociaux publics, universels, gratuits et de qualité 24 heures sur 24 et ce, grâce à
- un réseau complet de cliniques multidisciplinaires,
- un soutien à domicile élargi,
- un médecin de famille pour chaque personne par la distribution de médecins selon les besoins de la population et non selon les besoins des médecins,
- une sage-femme pour les femmes qui le désirent,
- des mesures concrètes pour mettre fin à la privatisation dans le système de santé.
- La création de Pharma Québec fera économiser 2 milliards de dollars avec la négociation du coût des médicaments et assurera la mise en place d'une assurance médicaments publique et universelle.
Un pari ambitieux que nous pouvons et devons relever pour toutes les citoyennes et tous les citoyens du Québec.
Source : Danielle Gagnon, responsable de l'information