Le Centre de services éducatifs populaires (CSEP) du Haut-Saint-François a reçu, il y a peu une aide de 10 000 $ de Telus pour poursuivre leur projet d'éducation financière en alphabétisation. Dany Bilodeau, directrice des comptes majeurs chez cette entreprise, a remis ce chèque à Édith Cournoyer, responsable pédagogique et Robert Cyr, directeur. Ils ont accepté avec plaisir cet apport pécuniaire.
Fondé en 1984 pour assister les adultes qui souhaitent acquérir des connaissances de base en français et en calculs, le centre accueille quelque 40 personnes qui, chaque année, veulent se libérer du carcan de l'analphabétisme. Tout nouveau, le CSEP a ajouté à son cursus un cours d'éducation financière intitulé Mes finances simplement. Dans le but de parfaire ce programme, M. Cyr a envoyé plusieurs demandes d'aide. Seule l'entreprise Telus leur a apporté ce soutien fort bienvenu, mentionnait-il.
Mme Cournoyer expliquait à la directrice des comptes majeurs que les services éducatifs étaient offerts gratuitement. Son budget dépend principalement de subventions gouvernementales. Toutes les années, ajoutait-elle, les demandes sont à rebâtir sans savoir si les sommes d'argent suivront. « L'alpha n'est pas glamour », spécifiait M. Cyr. Poursuivant, il se réjouissait que Telus l'ait remarqué. « C'est génial, ça permet de compléter les démarches entreprises », ajoutait-il.
Le directeur indiquait que tout le matériel produit par le CSEP est distribué gratuitement « parce qu'on a reçu beaucoup. » Il mentionnait que tout y est vulgarisé pour faciliter l'apprentissage par les adultes et favoriser les relations parents-enfants sur le sujet. Pour l'exemple, M. Cyr soutenait que tant les parents que les enfants utilisent la gestion des finances pour les aider à comprendre les règles de trois. « Ce 10 000 $ est un encouragement certain à poursuivre les activités de littéracie financière, parce que les subventions gouvernementales suffisent à peine au roulement annuel », complétait-il.
Mme Bilodeau justifiait cette allocation du fait que la compagnie Telus a pour philosophie de redonner à la communauté. Depuis l'an 2000, l'entreprise a retourné plus de 440 M$ pour différentes organisations à travers le monde. L'argent doit être réinvesti dans le milieu où il est attribué. Seuls les groupes à vocation sociale et communautaire y ont droit.
Ce pécule peut ainsi aider une œuvre comme le CSEP à poursuivre une mission éducative. « Malgré des coupes de 1 500 employés, Telus a maintenu les mêmes subventions. Elles sont plus axées sur des activités tangibles plutôt que sur des évènements d'entreprises », expliquait Mme Bilodeau. Elle mentionnait que la compagnie préférait bâtir une maison de jeunes au El Salvador ou investir dans des travaux pour améliorer l'environnement plutôt que dans un tournoi de golf dont l'objectif serait de recueillir des fonds pour une cause particulière.