Le lac Memphrémagog est en bonne
santé! C'est ce qu'une équipe de chimistes de l'Université de Sherbrooke,
dirigée par la professeure Céline Guéguen, a conclu suite à 15 mois de collecte
de données dans les eaux du lac transfrontalier.
Un lac qui s'adapte, malgré tout
Les données, englobant la température
de l'eau, son taux d'oxygène et la concentration de chlorophylle, ont démontré
que le lac tient le coup, malgré les changements climatiques et les risques
auxquels il est exposé (apport excessif de phosphore, présence d'espèces
envahissantes, activités récréatives , rejets de produits toxiques).
Une bouée de secours
C'est en juillet 2021 qu'une bouée
flottante, équipée d'instruments de mesure, a sillonné, pour la première fois,
une partie du lac Memphrémagog. Cette bouée a permis d'analyser les
transformations que le lac a subit au fils des années. D'autres bouées
pourraient éventuellement être déployées dans d'autres endroits du lac afin
d'effectuer un suivi des variations et de procéder à une autre collecte de
données.
De nouvelles technologies pour lui venir en aide
Actuellement, une équipe d'étudiantes
et d'étudiants de la Faculté de génie de l'Université de Sherbrooke, dirigée
notamment par la professeure Céline Guéguen, travaille à la conception d'un
appareil de prélèvements d'échantillons d'eau qui aura pour fonction, pendant
toute l'année, de répertorier et d'analyser les contaminants qui s'y
retrouvent. Les tests de fiabilité de cet appareil pourraient commencer à la
fin de l'hiver 2023.