Encore cette année, les élèves de la Cité-école Louis-Saint-Laurent ont
participé à une foule d'activités marquant les journées de la persévérance.
Tout au long de la semaine du 10 au 14 février, les étudiants ont eu la chance
de s'échanger des messages d'encouragement et de découvrir différentes facettes
de la persévérance à travers des métiers et une conférencière.
Mme Soulmana a
donné le ton à la semaine en racontant une histoire de courage et de persévérance.
Forts du succès obtenu l'année dernière, les organisateurs sont revenus avec la
présentation du jeu La tête de
l'emploi. L'initiative
consiste à présenter sur une même scène neuf personnes occupant divers métiers.
Les étudiants doivent à l'aide de questions trouver le métier correspondant à
l'individu. Au terme de l'exercice, les invités se présentent et parlent de
leur parcours professionnel et des différentes embûches surmontées pour
atteindre leur objectif. Line Massicotte, conseillère en orientation, ajoutait
le volet cheminement académique nécessaire pour pratiquer les métiers occupés
par les panélistes.
Les étudiants ont
eu droit à un panel varié passant de cuisinier, agricultrice, coiffeuse,
infographiste, imprimeuse, mécanicien d'ascenseur, consultant en mécanique
auto, entrepreneur et professionnelle en soins de pieds. Pour les participants,
c'était important de répondre présent à la demande des organisateurs. Leur
message était simple, mais percutant soit de persévérer pour atteindre son objectif.
Le parcours de plusieurs s'est avéré tortueux. Certains avaient abandonné tôt
les études, d'autres ont tenté des expériences de travail plus ou moins
concluantes, mais à peu près tous ont dû à un moment ou à un autre retourner
sur les bancs d'école pour acquérir la formation leur permettant d'exercer le
travail qu'ils adorent aujourd'hui. Une participante dira « si vous n'allez pas
à l'école pour apprendre votre métier, vous allez travailler dix fois plus
fort. » Un autre dira « qu'il est possible que votre premier métier ne soit pas
le bon. Il faut persévérer et faire ce qu'on aime. » Certains ajouteront ne pas
avoir été un modèle de réussite académique au secondaire, mais avoir obtenu de
très bons résultats lorsqu'ils ont trouvé la formation correspondant au métier
qu'ils aimaient et souhaitaient exercer. Un autre ajoutera « faut être fier de
ce qu'on fait. Ce que vous allez transporter d'un endroit à l'autre, c'est
votre réputation. »
Pour Audrey Olivier
« j'ai trouvé ça le fun. C'est intéressant de voir leur parcours pour arriver à
leur métier. Moi, j'ai déjà décidé et je veux être infirmière. » Sara
Séminaro qualifie la présentation de bonne idée. « Ça montre différents
métiers, leur parcours. Mais moi, je sais déjà ce que je veux faire »,
sans en dire davantage la jeune étudiante. Pour Jessie Guillette « c'est
intéressant de voir les métiers. Je suis surprise qu'il n'y ait pas de métier
d'infirmière auxiliaire », emploi qu'elle aimerait occuper. Mentionnons que le
jeu La tête de
l'emploi était présenté aux étudiants de la Formation
de métier semi-spécialité aux groupes Alternavie et de Formation préparatoire
au travail.
Par ailleurs, d'autres
activités s'adressaient à l'ensemble des élèves comme les messages
d'encouragement des élus du Haut-Saint-François diffusés à l'écran dans le hall
et la cafétéria. L'envoi de messages par courrier interne impliquant les élèves
et les membres du personnel, le concours
Conciliation études-travail, les messages d'encouragement à l'interphone et le dîner spécial avec
le groupe témoin des municipalités de La Patrie, Hampden, Chartierville et
Scotstown. Le kiosque sur la conciliation études-travail et les accessoires
promotionnels comme le ruban vert et blanc, les affiches et bracelets
permettaient de créer une atmosphère propice à la persévérance.