Ils se sont mis sur leur 36, les écoliers du Parchemin, côté Collège, à East Angus, pour accueillir les nombreux visiteurs venus en fréquenter les corridors lors des portes ouvertes. À l'intention des quelque trois cents parents et des amis, ils ont préparé un lot d'activités tant physiques, scientifiques, culturelles qu'artistiques. Fiers de leurs présentations, ils ont su détailler avec dynamisme leurs apprentissages acquis au cours de l'année scolaire. Une manière d'inciter d'autres enfants à venir fréquenter leurs enseignantes l'an prochain !
Dès l'accueil, de jeunes musiciens ont fait résonner leur instrument à cordes pour souhaiter la bienvenue. À chaque palier, on pouvait s'arrêter à plusieurs ateliers tenus par des écoliers chevronnés. Au titre d'exemple, à la micropulperie, les visiteurs ont eu droit à une initiation à la fabrication du papier qui sert, entre autres, à la réalisation de cartes de souhaits. D'autres groupes ont préparé des exposés sur la culture amérindienne, leur mode de vie, les costumes qu'ils portaient et les matériaux qu'ils utilisaient en toutes circonstances.
La science ! La science compréhensible, même par des non-initiés, a été rendue possible par des expériences simples et pourtant efficaces. Quelques baudruches comme source d'énergie et voilà maîtrisé le mystère de la réaction ! L'atelier de couture était particulièrement saisissant. Le jeune Antoine et son confrère Dave donnaient la démonstration et maîtrisaient la machine à coudre comme des experts. Le sexisme là-dedans ? Pas question !
La danse, la gymnastique ont été mises de l'avant aussi. Les enfants ont su offrir de belles chorégraphies. Une présentation m'a particulièrement impressionné. Dans la classe de Mme Maryse, les écoliers ont appris le langage des signes pour communiquer avec un de leurs confrères, atteint de problèmes de surdité. Plusieurs d'entre eux ont enregistré sur vidéo la chanson On va s'aimer encore, de Vincent Vallières, interprétée par ce moyen.
Alexandre Dumas, directeur adjoint, se réjouissait de ces portes ouvertes. « On fait tellement de belles choses, on veut les montrer parce que c'est peu connu », avançait-il. Angèle Desgagnés, directrice, visait deux buts. « Le conseil d'établissement a besoin de connaître ce qui se passe ; on veut montrer c'est quoi l'école avec toutes ces découvertes. On souhaite aussi la concertation entre les équipes et l'école », qu'elle ajoutait. Mme Angèle a été surprise de la participation à l'activité. Elle y a rencontré d'anciens écoliers, parents aujourd'hui, et des grands-parents venus apprécier le travail de leurs petits-enfants.