Les élèves finissant au diplôme d'études professionnelles (DEP) en Opération d'équipements de production ont la chance depuis près d'un an d'être encore plus aptes à répondre aux besoins des employeurs. L'entreprise Hydro-Wick Ltée à East Angus y est pour quelque chose puisqu'elle a donné un tour CNC au département.
« C'est un équipement qu'on ne pourrait pas se permettre en temps normal. Tout ce qu'on peut se permettre, c'est des petits tours et c'est déjà assez dispendieux », d'exprimer Éric Thibault, enseignant en Opération d'équipements de production de l'usinage conventionnel et numérique. Le don du tour CNC est évalué à quelque 150 000 $. La commission scolaire a tout de même investi dans le projet notamment pour effectuer les aménagements permettant l'installation de la nouvelle machine, d'ajouter l'enseignant.
Michel Bergeron, directeur des usines Hydro-Wick et HighWater Hose, mentionne en avoir discuté avec l'enseignant avant d'effectuer le don, mais que tout cela n'aurait été possible sans l'accord de Robert Richard, son propriétaire de Mercedes Textiles, dont font partie les deux usines d'East Angus. M. Bergeron connaît le programme offert à East Angus. L'usine Hydro-Wick a même embauché Samuel Bergeron, un finissant de l'année 2012-2013. « On a remplacé notre tour par un autre équipement plus gros et plus performant. J'en ai parlé avec Éric; il trouvait ça intéressant, ça permet aux étudiants de se former sur du réel équipement industriel », de préciser M. Bergeron. « L'entreprise est un bon partenaire, elle permet des visites industrielles et prend des stagiaires », d'ajouter l'enseignant. Le don du tour, ajoute M. Thibault, permet de créer des exercices pédagogiques répondant aux normes des entreprises. D'ailleurs, il semble que les finissants sont attendus des entreprises. « Notre taux de placement est de 100 %. Nous avons des entrées et sorties en continue », précise néanmoins l'enseignant. Le groupe varie de 10 à 15 personnes. « Le programme existe depuis cinq ans. On commence à être connu et reconnu. On a participé au récent Salon de l'emploi pour se faire connaître. Il ne se passe pas une semaine sans qu'une entreprise nous appelle », d'ajouter avec une fierté évidente M. Thibault.