Gustavo Labrador, du Parti conservateur du Canada, voit les femmes comme les piliers de la société. « L'important, dit-il, c'est de créer de l'emploi pour les sortir de la pauvreté. » En partenariat avec le gouvernement de la province de Québec, il compte sur l'éducation et la formation de la main-d'œuvre.
Sur ce sujet, qui relève du provincial, il rappelle que son parti a augmenté les versements de péréquation de 63 % de façon à ce que le Québec en utilise une partie pour cet usage. « On a signé plusieurs ententes sur le sujet de l'éducation et de la main-d'œuvre », indique M. Labrador. Il ajoute que les conservateurs ne créent pas de discrimination entre les deux sexes sur ces points.
Spécifiquement pour la MRC, « Hommes, femmes, personnes âgées trouveront un partenaire en Gustavo », annonce-t-il déterminé. Il revient encore une fois sur l'éducation. La formation de base ouvre la voie à l'emploi, martèle-t-il. Les apprentissages doivent être continus.
Reprenant le sujet des femmes, il indique que le gouvernement Harper a conçu la Prestation universelle pour la garde d'enfant (PUGE). Selon les informations qu'il fournit, elles recevraient 1 900 $ pour le premier enfant et la même somme pour chaque nouveau-né. Il affirme toutefois que ce programme serait non imposable. Il mentionne une autre aide pour elles, soit l'augmentation du crédit d'impôt pour le sport et la culture de 500 $ par année.
En alphabétisation, le candidat reproche aux politiciens d'avoir agi de façon irresponsable. Donnant l'exemple du Centre de services éducatifs populaires (CSEP) qui a de la difficulté à poursuivre sa mission, il dit qu'ils n'ont pas fait attention aux priorités du comté. M. Labrador veut s'afficher comme le partenaire de l'alphabétisation.
L'économie sociale doit être ancrée dans l'emploi, affirme M. Labrador. Il faut encourager les créateurs, leur permettre d'aller de l'avant avec leur projet. « L'argent investi en économie sociale retourne à l'État par le biais d'une richesse individuelle et collective », suggère-t-il. Il souhaite que les aînés et les vétérans puissent vivre convenablement grâce à un revenu minimal. C'est une préoccupation pour le fédéral qui veut travailler de concert avec le provincial. Il mentionne qu'il s'agit là d'une politique globale et il aimerait la voir établie. Le gouvernement transfert des fonds dans le but que les programmes sociaux du Québec permettent ces allocations aux plus vieux et à ceux qui ont combattu, suggère le candidat.
Pour que le pays aille bien, la diversification de l'économie pour les villes et villages du Haut-Saint-François doit primer, selon lui. Pour appuyer l'agriculture, la foresterie et le secteur agroalimentaire, l'accord transpacifique s'avérerait la solution puisqu'elle permettrait d'accéder à un marché de 600 millions de consommateurs. La ferme familiale est un trésor qu'il faut protéger à tout prix. « Il faut aller chercher l'information sur la façon de conquérir de nouveaux marchés et des marchés plus importants », insiste-t-il. Tous les traités de libre-échange favorisent l'industrie et l'exportation de biens et de services tout en créant de l'emploi. Tel est son credo.