Sandy Grenier, lors du lancement de son disque, a plongé ses nouvelles
compositions dans le sein d'une foule cordée serrée, d'avance gagnée, qui a
applaudi à tout rompre l'interprétation de chacun des titres de son album.
Entourée d'Olivier Laroche à la batterie, Sylvain Hamelin, guitariste, Jimmy
Lord, à la basse et Jean-Pierre Bouffard, au piano, elle a prouvé que tout le
bagage musical qu'elle a acquis au fil des ans et des voyages a conféré à sa voix
de la maturité.
Sur place, sa mère
Céline, « vraiment contente » du succès de sa fille, a brossé un
croquis de sa carrière. « Dès son jeune âge, elle dessinait des
scènes », rappelait sa mère. Elle se rendait dans des marchés aux puces
pour se produire. Star Académie l'a attirée comme une lumière pour un papillon,
mauve celui-là. En Asie, elle a donné plus de 220 concerts.
Pour sa mère, ce
fut une épreuve terrible. « Je ne connaissais rien en informatique, mais j'ai
appris vite comment fonctionnait Facebook », racontait-elle. À 20 ans, elle
s'est retrouvée seule à Atlantic City. « J'ai eu de la misère à gérer ce
départ », se rappelait Céline Grenier. Et sa tournée à Dubaï: « ç'a été un
deuxième accouchement », s'est-elle souvenue.
« J'ai pas fait ce
chemin tout seule, a repris la dame en mauve, j'ai beaucoup de remerciements à
adresser autour de moi », a fait remarquer la jeune artiste dont la couleur est
symbole de douceur et courtoisie dans l'action réfléchie et lucide.