Je ne suis pas un candidat « à la dernière minute » comme l'ont mentionné certains médias. J'ai pris rendez-vous quelques jours à l'avance pour déposer ma candidature vendredi à 13 h pour permettre à des candidats éventuels de se manifester.
Ils ne sont pas venus et je ne pouvais pas laisser M. Sévigny l'emporter aussi facilement tout en ayant le droit de dépenser dans les districts les montants permis pour une campagne à la mairie.
Il est vrai que ma candidature a été appuyée par sept conseillers sortants, certains m'ont même offert de m'appuyer sans que je leur demande. Je n'ai pas demandé aux autres s'ils voulaient le faire. Nul doute que d'autres conseillers auraient pu accepter, nous ne le saurons jamais.
Concernant ces appuis, je tiens à préciser que ces conseillers ne font qu'exprimer leur crainte d'avoir un parti majoritaire au pouvoir et voient d'un bon oeil qu'au moins un candidat « valable » à la mairie soit indépendant.
Les candidats indépendants sont... indépendants. C'est justement là leur force. Qu'ils aient signé ou non mon bulletin, ils gardent toute leur indépendance. Ils pourront discuter/accepter/contester/rejeter mon programme à leur guise : nous devrons nous entendre à la fin. Je leur offre cette flexibilité-là. Les erreurs de la présente administration ne sont-elles pas le résultat de décisions prises par un petit nombre derrière des portes closes?
L'aéroport de Sherbrooke mort et enterré, le prolongement du boulevard de Portland et la construction du boulevard René-Lévesque reportés, le Schéma d'aménagement et le Plan d'urbanisme inachevés, la place Nikitotek dont on ne sait pas quoi faire... tous des sujets sur lesquels le prochain Conseil devra statuer et qui devront être abordés dans la présente campagne.
À moins que Bernard Sévigny ne veuille les balayer sous le tapis en évitant les débats en attendant d'avoir une majorité au Conseil. À défaut d'avoir le courage d'affronter ses opposants sur le terrain.
Source : Denis Pellerin