Ce week-end, remorques, chevaux sauvages, taureaux, cowboys et cowgirls débarquent à Ayer's Cliff afin de faire vibrer les amateurs de sensations fortes. La population est invitée à découvrir cet univers encore méconnu de plusieurs.
Si la pratique du rodéo est bien implantée aux États-Unis et dans l'Ouest canadien depuis déjà des dizaines d'années. Au Québec, le phénomène est encore jeune.
L'objectif du sport : rester en selle au-delà des huit secondes réglementaires et apprendre à réagir rapidement une fois tombé au sol.
Curieuse de comprendre cette vie de cowboy, j'ai rencontré Pierre Tremblay, cowboy estrien qui a eu un véritable coup de foudre pour ce sport extrême lors de sa première assistance à un rodéo. « J'ai commencé à monter des bêtes il y a deux ans. Depuis, je prends part à des compétitions chaque week-end de l'été. C'est devenu un mode de vie ».
Conscient des dangers de monter un cheval sauvage ou un taureau de 1800 livres, Pierre m'avoue penser rarement à ce qui pourrait lui arriver. Il s'assure de bien dormir les jours avant les rodéos, il évite la consommation d'alcool et surtout, il demeure concentré quand vient le temps d'embarquer sur la bête.