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Agricultrices du monde


Le but de cette mission unique dans l'histoire d'UPA DI visait, notamment, à souligner le caractère primordial de l'engagement des femmes sur les plans de l'alimentation, de l'occupation des territoires et de la survie d'une agriculture nourricière à échelle humaine.
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Photo : crédit photos: (haut) Hélène Jolette; le groupe d'agricultrices des deux pays (bas) Hélène Raymond; France Demers aux côtés de la présidente du Collège des femmes et une interprète (wolof-français)
Anita Lessard Par Anita Lessard
Dimanche le 9 février 2020

Organisé par l'UPA Développement International et les Agricultrices du Québec, le voyage de coopération canado-sénégalaise, dont France Demers et 15 autres femmes œuvrant dans le milieu agricole a été un franc succès. Le but de l'exercice était de favoriser l'autonomie et le leadership féminin dans l'exploitation agricole familiale.

Parties le 10 janvier dernier, elles ont parcouru 4500 km en autobus (!), d'un bout à l'autre du Sénégal, pour aller à la rencontre de leurs ‘'sœurs de terre'', vivant une toute autre réalité dans leur pratique de l'agriculture. Accueillies chaleureusement par leurs homologues du continent africain, les québécoises ont pu échanger sur leur savoir-faire et sur le fonctionnement des structures organisationnelles, ainsi que sur les différents enjeux auxquels elles sont confrontées en tant que femme.

Le but de cette mission unique dans l'histoire d'UPA DI visait, notamment, à souligner le caractère primordial de l'engagement des femmes sur les plans de l'alimentation, de l'occupation des territoires et de la survie d'une agriculture nourricière à échelle humaine.

Il faut dire que les défis ne sont pas les mêmes au Sénégal; les sécheresses, le manque de reconnaissance de leur compétences et de leur approches, mais aussi le statut légal des femmes et les mœurs du pays, peuvent rendre la pratique paysanne plus difficile. Accueillies à Dakar par le Conseil National de Coopération et de Concertation des ruraux (CNCR) et son Collège des femmes, les participantes ont vécu pendant ces 16 jours de voyage, un réel partage culturel, mais aussi technique.

France Demers est copropriétaire de l'érablière et ferme laitière Magolait située à Magog. Elle et sa fille agronome faisaient partie du contingent de québécoises et considère son expérience comme une leçon d'humilité. « Pour nous ici c'est facile! On a l'eau courante, l'électricité, la grosse machinerie, la robotisation. Là-bas elles sont encore à (utiliser) la pelle, la fourche, et la gratte. Ce sont des femmes avec un grand cœur et qui sont super travaillantes. C'est en revenant ici que l'on se rend compte qu'on doit apprécier ce que l'on a. Elles se contentent de ce qu'elles ont et accomplissent des choses vraiment formidables », raconte Mme Demers. « Elles sont inspirantes ces femmes; jamais fatiguées, elles toujours le beau sourire. »

Ce genre de voyage amène assurément sa part de surprises et de chocs culturels. Que ce soit au niveau de la nourriture, des coutumes, de la perception des relations interpersonnelles, ou même de la température (il n'était pas rare de voir des gens arborant une tuque et un manteau à 30 degrés Celsius!), les visiteuses ont pu observer à quel point leurs mondes sont différents. Le rythme de vie est également à des lieues de celui, effréné, que vivent les agriculteurs ici. Malgré tout cela, ce sont les similarités entre elles qui ont rendu ce périple inoubliable, créant des liens d'amitié durables et une grande solidarité.

L'expérience a permis de mesurer à quel point les personnes qui œuvrent dans le milieu agricole, peu importe leurs origines, travaillent à assurer la subsistance de leur famille; travaillent à mettre sur pied des services qui profitent à toute une collectivité; et font tout en leur pouvoir pour être en mesure de générer suffisamment de revenus pour assurer à leurs enfants une vie meilleure.

 


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