Les travaux de dragage dans le lac Trois-Lacs, interrompus depuis le 9 octobre dernier, ont repris de plus belle ce 31 octobre, avec une nouvelle technologie de dragage hydraulique.
C'est maintenant Trans-Océan Dragage qui a le mandat de poursuivre les travaux jusqu'au 12 novembre 2011. « À la fin de la période autorisée, les travaux devraient avoir été complétés à la pointe Nord-Ouest et dans le secteur du Club de chasse et pêche. À la suite des informations recueillies au cours de cette première année, nous pourrons déterminer les éléments gagnants à mettre en place dès l'année prochaine », indique Hugues Grimard, président de la RIRPTL et préfet de la MRC des Sources.
Rappelons qu'à la suite d'une première période d'expérimentation, la RIRPTL a dû faire arrêter les travaux puisque la technologie utilisée ne rencontrait pas les normes de rendement et de vitesse d'exécution attendus. « La décision de mettre fin au contrat a été prise d'un commun accord avec l'entrepreneur. Nous avons profité du moment où le bassin de décantation de Saint-Rémi-de-Tingwick était rempli et en période de décantation pour faire appel à un autre type de technologie de dragage hydraulique afin de compléter l'expérimentation de la première année de dragage », ajoute Hugues Grimard.
« Le projet de restauration des Trois-lacs est très novateur, en plus d'être le premier de ce genre au Québec. Tout est à penser et tout est à faire, car cela ne s'est jamais fait. Heureusement, nos méthodes rigoureuses de suivi nous ont permis de réagir rapidement afin d'optimiser le projet. C'est important, puisque toutes les informations et données recueillies sont nécessaires à l'avancement de nouveaux projets de dragage qui pourront avoir lieu dans d'autres plans d'eau », poursuit M. Rachid El Idrissi, directeur général de la RIRPTL.
D'ailleurs, mentionnons que la RIRPTL a rencontré un autre défi au cours de cette première séquence de dragage. Ainsi, il a été difficile d'atteindre les normes de qualité d'eau établies dans le cadre du décret ministériel pour la vidange des eaux du bassin de décantation. « Des ajustements sont en cours de discussion avec le ministère de l'Environnement, du Développement durable et des Parcs afin de faciliter les travaux pour l'année prochaine », conclut Mme Karine Thibault, gestionnaire du projet.
Information et source : Karine Thibault, gestionnaire de projet, RIRPTL