Inesthétique et douloureuse, la verrue plantaire est une gêne. Lésion virale de la peau, elle est certes sans danger et peu contagieuse, mais jamais agréable à emporter partout avec soi.
Les verrues plantaires ne sont ni des mycoses ni des cors, mais causées par un virus qui répond à des traitements.
Comment apparaissent les verrues plantaires ?
Elles peuvent survenir chez n'importe qui, mais se développent le plus souvent dans les endroits chauds et humides comme les sols de douche. Les sportifs sont plus exposés du fait des efforts consentis sur les points de contact et de fréquentes petites lésions de la peau où les verrues aiment se loger.
Dans les endroits publics tels que la piscine, il est conseillé de porter des protections pour éviter d'être atteint : tongs ou chaussures adaptées.
Il existe trois types de solutions différentes face à ce problème que presque tout le monde connaît au moins une fois dans sa vie.
Consulter un spécialiste
La solution la plus évidente consiste à s'adresser à un spécialiste en médecine podiatrique qui offre tout un éventail de soins des pieds. La verrue plantaire est une lésion rugueuse bien délimitée et localisée. Si elle peut parfois sembler profonde, elle se situe pourtant toujours dans la partie superficielle de la peau.
C'est un virus du papillome humain (ou VPH) qui se classe dans deux catégories : le VPH 1, ou VPH cutané à bas risque, et le VPH 2, identique et appelé verrue vulgaire. Dans certains cas, la verrue peut devenir rebelle aux traitements et nécessiter une petite intervention chirurgicale selon les cas.
En attendant, le podiatre possède un choix de remèdes à disposition qui s'adapteront à chaque cas particulier :
- application localisée d'acide
- application d'azote liquide
- produit antiverruqueux
- injection médicamenteuse
- cautérisation par laser
Suivant le degré de résistance de la verrue, ces soins nécessiteront peut-être d'être souvent répétés. Les verrues plus petites et traitées suffisamment tôt montreront moins de résistance. La technique du laser est particulièrement appropriée en cas de multiplication et de grossissement des verrues, car il permet de traiter en profondeur.
Les remèdes de grand-mères
Il est toujours difficile de savoir avec certitude si les remèdes de grand-mères fonctionnent bien. Vous pourrez toutefois tenter d'employer ces solutions naturelles si la verrue ne présente pas de signe d'infection et en l'absence de lésion :
- Le jus de la tige de la chélidoine (mauvaise herbe des jardins) à mettre directement sur la verrue
- L'écorce de citron marinée 24 heures dans du vinaigre de vin, à appliquer au coton-tige sur la verrue
- L'ail frotté directement sur la verrue
- L'encre d'un stylo-bille
L'expérience montre cependant qu'aucun n'est réellement efficace. Chaque être humain réagit différemment à une infection par VPH et le rôle du système immunitaire est déterminant. C'est pourquoi il est important de réaliser un suivi médical dans les cas de système immunitaire affaibli comme le diabète.
Ne rien faire
Aussi étonnant que cela puisse paraître, c'est effectivement une solution envisageable. La moitié des verrues plantaires disparaissent par elles-mêmes. Cela peut bien sûr prendre du temps, jusqu'à deux ans, comme tout autre VPH.
Les verrues plantaires ayant la fâcheuse tendance à se loger au niveau des articulations ou de lésions, la gêne occasionnée ne milite souvent pas en faveur de cette solution. Par contre, si la localisation et la taille de la verrue ne provoquent pas de gêne particulière, il n'y a guère de risque à attendre que le virus s'évanouisse de lui-même.
De manière générale, pour éviter la gêne occasionnée par les verrues plantaires, mieux vaut bien protéger ses pieds, particulièrement dans les lieux exposés aux échanges viraux. Si vous aimez marcher pieds nus, vous serez naturellement un peu plus exposés à un VPH.