Présentée mardi dernier au Centre culturel de l'Université de Sherbrooke, la pièce de théâtre L'Orangeraie m'a grandement touchée. Wow. Tout simplement. Le contenu de la pièce, tiré du roman de Larry Tremblay, et l'interprétation qu'en ont fait les comédiens m'a fait verser quelques larmes. Plusieurs, à vrai dire.
Je trouve que l'auteur Larry Tremblay, le metteur en scène Claude Poissant, de même que les comédiens ont su traiter de manière magnifique le sujet tabou qu'est la guerre. Selon moi, lorsqu'on veut faire passer un message, il est important de toucher le spectateur et de miser sur les émotions. C'est exactement ce qu'ont su faire les artistes la pièce l'Orangeraie.
Lorsque l'on assiste à la pièce, on se dit que c'est de la fiction, que ça ne peut pas arriver pour de vrai. Toutefois, l'histoire racontée est, étonnamment, d'actualité. J'ai l'habitude d'assister à des pièces de théâtre qui sont plus humoristiques et légères à regarder. J'ai grandement apprécié mon expérience car cette pièce m'a fait réaliser à quel point je suis chanceuse d'être née au Canada.
C'était la première fois que je regardais une pièce de théâtre dramatique, mais certainement pas la dernière. J'ai aimé toutes les émotions que j'ai ressenties en assistant à cette pièce.
Je vais terminer cette critique avec la phrase qui m'a marquée le plus : « Je veux mourir ma mort avec toi. »
Daphné Huppé
La parole est aux ados
Ce texte a pu être écrit avec la collaboration du Centre culturel de l'Université de Sherbrooke qui offre la chance aux jeunes chroniqueurs de la section La Parole est aux ados chez EstriePlus.com d'assister à des pièces de théâtre et à des concerts afin de partager leurs expériences avec tous les jeunes ados de l'Estrie.