À l'invitation de Gilles Denis de la Maison de la culture John-Henry-Pope, qui a frappé à la porte d'Isabelle Couture pour lui demander de réunir des tricoteurs, des tricoteuses de tuques, elle a rédigé quelques courriels. Engagées dans la cause de l'accueil des 25 000 Syriens réfugiés, plus d'une vingtaine ont répondu à l'appel (pas d'homme pour l'instant). Quelques-unes derrière elles avaient de l'expérience, d'autres venaient s'initier à cet art. Pour l'occasion, le père Noël et son lutin recevaient les enfants pour les occuper à la sortie des classes. Sarah Théberge, organisatrice de la première rencontre, a réuni quelques femmes de la communauté anglophone de Bury et d'autres de l'AFEAS de Cookshire, entre autres. Outre le fait de promouvoir la maison de la culture, l'activité a permis d'intéressants échanges entre des personnes qui ont peu de chance de se rencontrer en temps normal. Mme Théberge se réjouissait de la belle participation des représentantes des deux communautés linguistiques. Pour sa part, Kathie McClintock témoignait du plaisir qu'elles ont eu d'y collaborer. Mme Théberge souhaite que l'expérience se poursuive toutes les deux semaines. Les enfants, à la sortie de l'école, trouveront dans le même local de quoi s'amuser puisqu'on prévoit de l'animation pour eux. Le projet 25 000 tuques, initiative québécoise, se veut un moyen d'accueillir chaleureusement les Syriens qui arrivent au Canada dans un pays de froidure qu'ils ne connaissent pas.