Du hockey et de la poésie ? Quel mariage étrange que celui d'allier ces deux activités ? Pourtant, c'est le défi que relèvent avec brio Michel Vézina, propriétaire du Salon Publibrairie de Gould, aidé dans son aventure de son fidèle complice, Maxime Nadeau. Le jumelage sport et culture, absent de la sphère artistique, s'est officialisé dans le Salon/Buvard, devant près de 50 personnes. Le décor et l'atmosphère se prêtent à ce genre d'activité. Le bar pour le sport, la librairie, aux milliers de livres, pour la littérature et la culture retiennent les invités. Les témoins, dont un couple de Ville de Deux-Montagnes intrigué par le concept, ont célébré une des rares victoires des Canadiens acquises en tir de barrage. Ils ont aussi écouté religieusement Jean-François Poupart déclamer une ode à Garneau, médire de la société de consommation, éteignoir de la poésie et du poète et seule solution offerte pour le «guérir de sa dépression», sans oublier une improvisation réclamée à grand cri. Le propriétaire n'en est pas à son premier défi puisque l'an dernier, il a parcouru une bonne partie du Québec avec sa librairie mobile nommée Le Buvard. L'activité hockey et poésie se poursuivra jusqu'à la fin de la saison actuelle. En février, les hôtes recevront de nombreux invités. Michel et Maxime convient les intéressés à consulter leur page Facebook Le Buvard/Le Salon. Jean-François Poupart, poète, a lu une ode bien sentie à Garneau et d'autres de ses compositions.