Dans une période de volatilité de l'économie mondiale où
les bons coups sont rares, notre région s'en sort bien. On y constate du
développement et une belle croissance.
Des commerces et des industries
provenant de divers horizons d'activité ont pu tirer leur épingle du jeu en
utilisant les outils de la Caisse Desjardins des Hauts-Boisés. Ainsi, le budget
dévolu au service aux entreprises de l'institution a doublé en tois ans. C'est ce qu'on
pouvait déduire des états financiers déposés à l'occasion de la rencontre
générale des membres de la Caisse en avril dernier. « Ces résultats sont
intimement liés à la confiance que vous nous témoignez et nous souhaitons vous
en remercier », indique M. Nadeau, directeur général.
Lors de cette rencontre
qui se tenait à Scotstown dernièrement, M. Nadeau soulignait l'importance du
Mouvement Desjardins comme le plus grand groupe financier coopératif au Canada
avec un actif de 212 G$ et un retour aux membres et à la collectivité qui
atteint 252 M$. Inscrite dans cette philosophie
d'économie coopérative et sociale, la Caisse n'est pas en reste puisqu'elle
déclare un investissement de plus de 97 000 $ pour « contribuer
à l'épanouissement et au développement de la collectivité. »
David Thibeault,
copropriétaire des Trois Planteurs, en est un de ces entrepreneurs qui a fait
confiance aux services aux entreprises de la Caisse des Hauts-Boisés.
Propriétaire depuis 2006 d'une pépinière d'arbres de Noël avec deux amis, ils
décident d'en acheter une plus grande dans la région de La Patrie. Les trois
ont ouvert un marché unique au Québec, celui de la vente par Internet. « Nous
avons livré quelque 2 000 sapins à Montréal, directement chez le
consommateur », explique M. Thibeault. « Trois jours avant la livraison, nous
téléphonions pour nous assurer qu'il y aurait quelqu'un à la maison »,
ajoute-t-il. De cette façon, les entrepreneurs ont réduit leurs coûts de
transport. « Les gens recherchent de plus en plus la simplicité, ils délaissent
le sapin artificiel quand ils voient qu'on arrive avec un sapin monté sur son
pied », confie-t-il. « Nous avons rencontré une personne efficace à la Caisse
des Hauts-Boisés. Elle s'y connaissait en pépinières. Nous avons convenu d'un prêt
agricole pour conclure la transaction. On a été très bien compris et on a
trouvé du financement à un bon taux », raconte M. Thibeault.
Pour Benoit Fortin,
vice-président aux finances chez Léo Désilets, maître herboriste, la Caisse des
Hauts-Boisés a été un élément central pour aller à
Investissement Québec et au ministère des Finances et de l'Économie. « Les
liens avec Michel Giroux sont tissés serrés; on peut se parler des vraies
affaires », explique l'homme d'affaires. L'agrandissement d'un entrepôt frigorifié,
d'une «salle blanche» hermétique répondant aux normes de l'industrie
pharmaceutique et l'achat d'une encapsuleuse automatique nécessitent des
investissements importants. Les services rendus de la Caisse des Hauts-Boisés,
selon M. Fortin, se sont avérés intéressants.
Pierre Bédard,
gestionnaire du Manoir de l'Eau Vive, apprécie vivement l'aide destinée aux
entreprises de la Caisse des Hauts-Boisés. « Leur disponibilité constante pour
discuter nos dossiers, l'écoute particulièrement attentive, le développement
d'une complicité a permis d'aller de l'avant dans le projet. L'aide essentielle
et la participation financière ont été le déclencheur pour la réalisation et la
viabilité du projet », reconnaît-il.
Avec Michel Giroux, M. Bédard s'est senti à l'aise pour
travailler. « Il m'a indiqué la bonne façon de faire pour être approuvé au
niveau de la Fédération. » Il s'assurait que le service offert convenait bien à
son entreprise. « Michel est à l'affût des dernières offres, il est toujours à
la fine pointe des nouveaux services offerts. Son aide a été essentielle dans
la réalisation du projet », a
conclu le gestionnaire du Manoir de l'Eau Vive.