Nous voici dans cette période stressante de l'année ; la période des examens finaux. Il faut tout de même avouer que cette période est excitante, car elle annonce (enfin) la fin des classes. Par contre cette année, cette période se veut un peu nostalgique, car elle signifie pour moi la fin de mon secondaire. En même temps que j'étudie pour mon examen final d'anglais, j'avais envie de vous raconter un peu le passage que j'ai vécu dans le grand monde du secondaire.
Lorsqu'on entre en secondaire 1, on se sent tout petit mais tellement grand en même temps ; enfin, on se retrouve dans la cour des grands. Pour ma part, ça n'a pas été toujours facile car ça demande une grande autonomie. Je crois m'en être toutefois pas si mal sortie.
Secondaire 2 et 3, c'est un peu la routine. On est habitué au rythme de l'école et tout le monde sait comment faire ses petites affaires. Pour moi, par contre, le troisième secondaire fut assez mouvementé car j'ai changé d'école. J'ai donc dû essayer d'entrer dans le rythme et m'adapter le plus rapidement possible, car les autres étaient déjà dans la danse depuis longtemps. Je suis sortie de cette épreuve avec quelques notes un peu trop basses, mais rien de majeur.
Secondaire 4, là, les choses commencent à brasser. On te demande de faire des choix qui auront un impact sur ton futur ; prendras-tu chimie et physique, ou non? Pour ma part, ce n'était pas vraiment un choix difficile. Depuis longtemps mon rêve est de devenir vétérinaire et je savais déjà que mes sciences étaient un préalable. À la fin du quatrième secondaire, il te faut passer les examens du ministère, qui sont requis pour l'obtention de ton diplôme. Tout a bien été pour ma part.
Finalement, secondaire 5, la « grosse » année. Moi, j'ai décidé que cette année allait être mon année. J'ai donc choisi de m'impliquer à fond dans tous les comités possibles de mon école. J'ai donné corps et âme afin de faire une différence dans mon milieu scolaire. Je voulais que les gens se souviennent de moi, mais pour les bonnes raisons.
Mon accompagnatrice de niveau me disait souvent : « Les gens ne se souviennent jamais de tes bons coups, seulement de la gaffe que tu as faite. » Mais moi je voulais qu'on se souvienne de moi pour mes bons coups, pour tout ce que j'ai accompli. Je me suis investie à fond, sans jamais rien demander en retour, afin qu'on se souvienne de moi comme une bonne personne.
J'espère avoir réussi à marquer la mémoire des gens de la bonne façon!
Et à toi, mon étudiant du secondaire, lâche pas, c'est le dernier sprint avant la fin. T'es capable!
Daphné, La parole est aux ados