Le porte-parole de l'opposition officielle en matière de Plan Nord et de Mines et député de Rivière-du-Loup-Témiscouata, Jean D'Amour, et le porte-parole de l'opposition officielle en matière de Forêt, de Faune et de Parcs et député de Mégantic, Ghislain Bolduc, dénoncent le gouvernement péquiste qui s'attaque directement à la vitalité économique et sociale des régions du Québec, notamment en coupant 115 millions de dollars dans le budget du ministère des Ressources naturelles.
« Il s'agit d'une attaque en règle à l'égard des régions, notamment celles du Bas-Saint-Laurent et de la Gaspésie à qui, en campagne électorale, les candidats du Parti québécois avaient promis mer et monde. Leur développement économique est intimement lié à l'exploitation et la transformation de nos ressources naturelles. En coupant dans ce secteur, le gouvernement témoigne du peu d'importance qu'il accorde aux régions. Pourtant, elles sont au coeur de notre économie et c'est pourquoi je continuerai de les défendre », a déclaré monsieur D'Amour.
Lorsque les libéraux formaient le gouvernement, ils ont mis en place plusieurs mesures pour aider les régions, dont les Conférences régionales des élus, un Plan d'action à l'intention des municipalités dévitalisées ainsi qu'un Pacte fiscal et financier avec les municipalités représentant une somme de 3,8 milliards de dollars. Contrairement au gouvernement libéral, le gouvernement péquiste a choisi de couper dans les régions. Ces coupures injustifiées affecteront de nombreux secteurs donc l'industrie éolienne, les forêts et les crédits offerts aux régions ressources.
Ainsi, les différents projets communautaires envisagés dans le domaine éolien et forestier, il y a quelques mois, sont maintenant en danger. Le gouvernement tourne le dos aux différents promoteurs ce qui entraînera sans doute une baisse de l'activité industrielle dans le secteur. La diminution du financement des travaux sylvicoles de 50 millions de dollars à même les crédits budgétaires en les compensant par des revenus de redevances inquiète aussi l'opposition officielle. D'autant plus, qu'il n'y a aucune garantie que les 200 millions de dollars que le gouvernement libéral avait dédié annuellement pour l'exploitation durable des forêts jusqu'en 2016-2017 seront maintenus.
« Le dossier forestier est crucial, d'autant plus que ce secteur d'activités connaît des difficultés liées au marché depuis plusieurs années. Je trouve l'attitude du Parti québécois déplorable d'autant plus qu'en campagne électorale, il avait promis de débloquer plus de fonds pour les travailleurs sylvicoles. Soulignons aussi qu'il avait pris des engagements fermes pour le développement de l'industrie éolienne en Gaspésie et au Bas-Saint-Laurent. Maintenant qu'il est au pouvoir, a-t-il l'intention de respecter ces engagements? », a soutenu monsieur Bolduc.
Rappelons qu'en exploitation des ressources naturelles, aucun gouvernement n'a été aussi proactif que celui des libéraux. Ils ont notamment créé Ressources Québec, doté d'une enveloppe de 1,2 milliard de dollars pour les prises de participation dans les projets rentables, baissé de plus du quart les crédits d'impôt accordés aux minières lors de l'exploration et exigé des prises de participation en contrepartie d'une bonification du crédit d'impôt relatif aux ressources. Les libéraux ont aussi grandement misé sur l'industrie éolienne. En 2003, sous le mandat le Parti québécois, seulement 212,1 mégawatts étaient en opération. En 2012, le Québec en compte 1 057,2 mégawatts de puissance, soit 5 fois plus. Finalement, le gouvernement libéral a toujours cru au potentiel du secteur forestier. De 2003 à 2012, ils ont investi plus de 7 milliards de dollars afin de soutenir les travailleurs, sécuriser l'économie de nos régions et moderniser ce secteur qui en a besoin.
Source : Charles Robert, attaché de presse de l'Aile parlementaire libérale