De septembre à la fin de décembre, la programmation du Pavillon des arts et de la culture de Coaticook compte pas moins de six spectacles d'artistes locaux.
Lieu de culte devenu lieu de culture, l'ancienne église aurait-elle réussi à apprivoiser la population coaticookoise depuis son acquisition en 1993? Le directeur du Pavillon, Marc Boudreau, le croit et s'en réjouit. « J'ai davantage à coeur ce que les Coaticookois en retirent, que ce qu'on y présente. Pour moi, le Pavillon des arts est d'abord un lieu d'animation culturel. Notre culture a le droit de naître et de s'exprimer. »
Monter sur les planches pour partager
Ce n'est donc pas par hasard si le Coaticookois Martin Thibault a assuré avec brio le lancement de la nouvelle saison 2012-2013 avec son premier spectacle solo au mois de septembre. Lequel a été suivi en octobre de Machination, le spectacle contes et chansons du professeur d'arts dramatiques du Collège Rivier et metteur en scène des Scéneux du Pavillon, Stéphane Baillargeon. Le 9 décembre, ce sera au tour de la chorale La Clef des chants de partager ses plus beaux chants de Noël dans le cadre de son concert présenté en après-midi à 15 h et suivi d'un léger goûter, histoire de prolonger la magie des Fêtes.
Monter sur les planches pour une cause
En novembre, les spectacles-bénéfices s'emparent de la scène avec Doum Paquette le 3 novembre, dont les profits de 800 $ de son spectacle folk rock ont été versés à l'École Saint-Luc de Barnston pour son programme de santé globale. Le 10 novembre, une douzaine de talents locaux ont présenté Accro à la vie, une initiative musicale visant à amasser des fonds pour la prévention du suicide chez les jeunes. Les profits seront remis à la Maison des jeunes de Coaticook, la Mayz.
Sans oublier l'incontournable C'est Thi-bault Noël, dont les instigateurs Martin et Daniel Thibault, récidivent avec une 11e édition, laquelle soutient pour une 6e année consécutive le programme Nourrir l'avenir d'un enfant du Club Lions de Coaticook. À noter que tous ces spectacles-bénéfices sont offerts au coût de 20 $, ce qui se veut une véritable aubaine si on considère qu'on a droit à des spectacles de qualité tout en contribuant du même coup à financer la santé et l'avenir de nos jeunes.
À LOUER : Lieu culturel tout équipé et plus
Outre son cachet unique et son acoustique irréprochable, le Pavillon des arts peut se vanter d'offrir des équipements sonores et d'éclairage de grande qualité. « Dans bien des cas, il est plus avantageux pour un artiste de louer le Pavillon et d'encaisser les profits de son propre spectacle, souligne Marc Boudreau. Notamment pour les spectacles-bénéfices où le Pavillon offre un rabais de 25 % sur le coût de location. » À noter qu'il n'en coûte que 400 $ pour louer le Pavillon et ses équipements avec, au besoin, les frais d'un technicien pour le son et l'éclairage.
Quant aux autres avantages moins tangibles, mais tout aussi appréciés, Francis Demers, le producteur délégué du spectacle de Stéphane Baillargeon, Machination, ne se tarit pas d'éloges sur l'accueil du Pavillon. « Le Pavillon des arts est une petite salle très familiale, ce qui donne une touche personnelle au spectacle. L'accueil est chaleureux, le personnel dévoué, la promotion est efficace et on sent que les gens de Coaticook suivent leurs artistes. »
Des planches au plancher
Vivre un spectacle au Pavillon des arts, c'est aussi avoir la chance de rencontrer les artistes, car ils sont nombreux, professionnels ou amateurs, à sortir des coulisses pour venir échanger avec leur public. Si quelques-uns d'entre vous
s'en souviennent, on a même eu droit à une dégustation de soupe Knorr avec des comédiens belges! Mais ce qui a récemment marqué les spectateurs est sans contredit la grande générosité et simplicité de Robert Charlebois de passage chez nous en mars dernier. Bref, des surprises et des souvenirs qu'il nous appartient de vivre sur la scène ou dans la salle. Tout est possible.
Source : Édith Thibodeau, agente de développement culturel de la Ville de Coaticook