Le 19 mars dernier, le député d'Orford, Pierre Reid, a remis la médaille de l'Assemblée nationale à André Dion.
André Dion était ornithologue et écologiste bien avant que ces termes ne soient connus du grand public. Dès 1935, étudiant au Collège Sainte-Marie, il gagne un concours national avec un texte sur « Les oiseaux de mon pays » et il est diffusé dans les médias. Il étudie en 1942 à l'université Cornell, la seule à enseigner l'ornithologie en Amérique.
Sa carrière était lancée sur la piste des oiseaux, et elle y est restée puisqu'il qu'il a publié en 2005 son quatorzième livre, intitulé « L'âme des oiseaux », récompensé par le Prix Alphonse Desjardins et la Palme d'or Gutemberg, et qu'il vient de publier « L'Odyssée du Garrot d'Islande en Amérique ».
Depuis 2010, monsieur et madame Dion ont publié encore deux livres, « Plume volante » et « Napoléon-Alexandre Comeau au Smithsonian »
Homme d'action, André Dion est connu des amoureux de la nature par ses interventions médiatiques, notamment sur les mille façons d'attirer, loger et nourrir les oiseaux. Avec France, son épouse, il crée une Fondation pour la sauvegarde des canards nicheurs en cavité, dont l'impact profite à tout le Québec.
André Dion et son épouse sont également à l'origine d'Auto-Correct-Art, outil pédagogique utilisé par des dizaines de milliers d'enfants de la francophonie depuis quarante ans.
André Dion a été consacré le 17 mars dernier, Chevalier de l'Ordre de la Pléiade.
« Comme on peut le voir, André Dion est un personnage. Mais il est aussi un homme simple et attachant, un exemple pour tous les citoyens que l'âge n'est pas un obstacle à une vie active et qu'on peut jouer un rôle important dans notre société, notre région même à quatre-vingt-dix ans. Je suis très heureux de remettre cette médaille de l'Assemblée nationale à André Dion pour l'ensemble de son œuvre, mais en particulier pour sa persistance dans l'action et dans sa production littéraire. J'ai demandé à l'Assemblée nationale de graver le nom de son épouse France à côté de celui de monsieur Dion, car je crois qu'une partie de cette médaille lui revient aussi », mentionnait M. Reid dans son allocution.
Source : Nicole Ronaldi, attachée politique de Pierre Reid, député d'Orford