Le Musée Beaulne de Coaticook a le plaisir de présenter l'exposition Laberge et la mer de l'artiste peintre Marlène Laberge, du 7 avril au 2 juin 2013. Le vernissage aura lieu le dimanche 7 avril à 14 h.
Marlène Laberge est née à Sainte-Foy en 1970. Elle termine une formation en arts graphiques au cégep de Sainte-Foy en 1990, puis s'installe à Montréal en 1997. Dès 2002, Marlène participe à plusieurs formations au Centre des arts Saidye Bronfman de Montréal. En juillet 2004, elle quitte son emploi et devient pigiste, afin de se consacrer à son gré à sa peinture. À l'automne 2005, elle dévoile sa première exposition solo, Impulsions. En mai 2006, elle présente La Grèce, ma muse à la galerie du Tracel du Centre d'art Maison Blanchette, à Cap-Rouge. Puis, à l'été 2009, Marlène part vivre deux mois à Londres et participe à plusieurs formations de la University of the Arts London. Inspirée de ses voyages, son exposition Nature libre est présentée au Musée régional de Vaudreuil-Soulanges à l'été 2010 puis, au printemps 2011, chez Boréart, Centre d'exposition en arts visuels de Granby. À l'automne 2012, Marlène commence à temps partiel son baccalauréat en Beaux-arts à l'Université Concordia. L'artiste propose au printemps 2013 son tour de bords de mers avec son exposition Laberge et la mer qui, après le Musée Beaulne de Coaticook, sera présentée au Centre d'exposition de Repentigny.
Depuis 2005, la démarche artistique de Marlène Laberge aborde la notion de paysage qu'elle considère comme le pont entre l'homme et la nature. Elle voyage pour repérer des lieux, des sites, des paysages, qu'elle documente à l'aide de croquis et de photographies. Ses voyages sur les côtes européennes et québécoises constituent sa principale source d'inspiration. Elle s'intéresse particulièrement à ce que ces endroits révèlent d'intangible et interprète, notamment, le mouvement des vagues et du vent, tout comme l'immobilité des rochers. Son processus de création s'attarde à la déconstruction de la réalité, car elle schématise, épure, libère la peinture des contraintes du réalisme. Chaque tableau représente un fragment de sa mémoire visuelle et de sa mémoire émotive. Ainsi, pour élaborer chacune de ses œuvres, elle s'inspire autant de la structure visuelle formelle observée dans un lieu (par exemple, la ligne d'horizon, la forme des rochers ou encore les mouvements de la mer) que de sa perception et des émotions ressenties dans ce même lieu. Ses œuvres picturales sont de formats variables et elle privilégie l'emploi de techniques mixtes (acrylique, graphite, pastel sec, bâton à l'huile, encre de chine et crayon) sur divers supports (toile, papier ou bois).
Source : Musée Beaulne