Le 28 août, avait lieu la première
soirée de consultation publique dans l'arrondissement de Fleurimont concernant
le projet de la Ville de Sherbrooke en lien avec l'ajout de maisons
unifamiliales ou de logements sur leur terrain.
Ce qui est découlé de cette
consultation est que la majorité des citoyens et des citoyennes de ce secteur
de la ville s'oppose à ce projet. « Les points que les gens ont soulevé
concernent les stationnements, l'efficacité du réseau électrique et l'intimité
qu'ils pourraient perdre», explique Hélène Dauphinais, conseillère municipale
du district du Pin-Solitaire. « Plusieurs citoyens et citoyennes ont mentionné
qu'ils s'étaient installés dans ce secteur pour avoir une tranquillité et qu'ils
ont travaillé fort pour pouvoir habiter dans un endroit où ils se sentent
bien», souligne madame Dauphinais. « Il y a une citoyenne qui a suggéré qu'il
serait peut-être préférable de commencer à bien gérer les Airbnb avant de
proposer un tel projet aux gens», ajoute -t-elle.
Plus de mains levées pour s'opposer au projet
Selon les informations obtenues
auprès d'Hélène Dauphinais, un citoyen se serait levé et aura demandé aux personnes
présentes de lever la main si elles étaient pour ou contre le projet de la
Ville de Sherbrooke. « Lorsque ce citoyen a demandé aux gens s'ils étaient
pour, une dizaine de personne a levé la main. Lorsqu'il a demandé aux gens
s'ils étaient contre, presque toutes les mains se sont levées»,
explique-t-elle.
Un manque de communication déploré par les citoyens
Toujours selon Hélène Dauphinais, les
citoyens et les citoyennes ont regretté, lors de la consultation publique, que
la Ville de Sherbrooke n'ait pas fait preuve de plus de transparence concernant
l'annonce de ce projet et des consultations. Plusieurs personnes ont été
informées grâce à la publication de madame Dauphinais sur ses réseaux sociaux il y a quelques semaines.
« J'ai donné la chance à la Ville de bien partager l'information. C'est un
grand changement dans la vie des citoyens et des citoyennes de Fleurimont. Par
contre, j'ai reçu comme réponse que l'avis de consultation publique allait être
publié comme d'habitude, c'est-à-dire sur le site de la Ville. À partir de là,
j'ai pris l'initiative pour mettre cet avis sur ma page Facebook. J'ai même
payé pour qu'il soit distribué dans les maisons des citoyens et des
citoyennes», explique madame Dauphinais.
Rendre le registre accessible
Le projet, étant approuvé et
maintenant à l'étude, les gens devront aller signer un registre afin, entre
autres, d'exclure la zone où se situe leur maison. Toutefois, les citoyens et
les citoyennes, selon madame Dauphinais, aimeraient que ce registre puisse être
signé dans leur arrondissement. « Je crois que c'est la moindre des choses vu
les constructions près de l'Hôtel de Ville. Si les élus obligent les gens à se
déplacer jusqu'à l'Hôtel de Ville, cela montrerait un autre manque de
transparence de leur part», de conclure madame Dauphinais.