Ils étaient 400, ils étaient 500, ils étaient foule, cordés, et la métaphore suffit à peine à décrire la réalité, près de Lingwick pour la Nuit du Pont Couvert. Avec raison ! Avec des groupes dont la réputation franchit les frontières, il y avait de quoi attirer les amateurs de musique ! Cou coupé, Urbain Desbois, Sweet Meat, Chiendent et Bernard Adamus ont livré sans interruption des monuments à la gloire de la composition musicale, de la poésie et de l'art d'interpréter, avec des bouts de bois, des cordes, de l'acier et des peaux, des sons mélodieux et quelques fois «qrinçamment» artistiques. Durant l'après-midi, les festivaliers ont pu rencontrer les exposants, déguster des bières, taper sur la machine à orgueil, s'asseoir sur la chaise de la barbière, participer à l'atelier de mosaïque, se préparer une douceur grâce au pédalo à smoothies, profiter du talent de l'artiste tatoueuse, etc. Toujours présent lors de la convergence de gens passionnés, le Buvard, librairie mobile de Michel Vézina, a ouvert les portes de son camion. Nahima, troupe de danse du ventre, a offert un spectacle senti et apprécié des spectateurs. Quoi de mieux pour se sustenter que du blé d'Inde fraîchement cueilli ? Les plus aguerris ont planté leur tente pour ces 24 heures de douce folie. « Quand Jonathan, monsieur Bouffard ou le maire Marcel Langlois parlent du pont, tu sens qu'il fait partie de la fierté et de la vie du village », s'exclamait Manon Rousseau, une participante à la Nuit du Pont Couvert.